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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009le marché d’Afrique <strong>centrale</strong> à se hisser au moins au même niveau <strong>de</strong>performance que celui <strong>de</strong>s autres marchés régionaux africains.Les conditions actuel<strong>les</strong> d’application <strong>de</strong>s principaux paramètres <strong>de</strong>sprélèvements communautaires – TCI et CCI – sont loin d’être satisfaisantes,en dépit <strong>de</strong> l’amélioration relative <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxinstitutions. Pour le cas particulier <strong>de</strong> la TCI, <strong>les</strong> dysfonctionnementsconstatés dans <strong>les</strong> rapports sur l’état <strong>de</strong> l’intégration 2006-2007 et 2008<strong>de</strong> la CEA/BSR-AC commencent à produire <strong>les</strong> effets redoutés : accumulationd’arriérés par plusieurs États, amplification <strong>de</strong>s écarts <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment,persistance du phénomène <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong>s avoirs, recul du niveau<strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong>s recettes. Comme dans l’expérience du PCS/CEAOen 1992, l’absence <strong>de</strong> mesures correctives pertinentes et rapi<strong>de</strong>s pourraitaboutir à un quasi-blocage du système à court ou moyen terme (1 à2 ans). Pour la CCI/CEEAC, l’engagement <strong>de</strong> tous <strong>les</strong> États reste àconfirmer, pour conférer à la Communauté économique régionaled’Afrique <strong>centrale</strong> une capacité minimale d’autonomie et d’initiatives quilui permette <strong>de</strong> jouer son rôle dans la stratégie <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>sobjectifs du Traité d’Abuja et <strong>de</strong> l’Acte constitutif <strong>de</strong> l’Union africaine.Au plan institutionnel, la coopération entre la CEMAC et la CEEACn’est pas à un niveau optimal. Si l’on excepte l’expérience en cours duPDCT, la gestion <strong>de</strong>s négociations APEAu plan institutionnel, la coopérationentre la CEMAC et la FOMUC à la FOMAC, <strong>les</strong> autres activi-et le transfert récent d’autorité <strong>de</strong> laCEEAC n’est pas à un niveau tés et initiatives continuent pour la plupartd’être menées <strong>de</strong> manière parallèle.optimal.Les quelques efforts <strong>de</strong> rapprochementdéployés par la CEA/BSR-AC s’avèrent insuffisants pour générer la miseen cohérence et toutes <strong>les</strong> synergies indispensab<strong>les</strong> à l’accélération duprocessus d’intégration en Afrique <strong>centrale</strong>.En plus <strong>de</strong>s actions préconisées dans <strong>les</strong> rapports 2006, 2007 et 2008<strong>de</strong> la CEA/BSR-AC, et qui pour la plupart restent actuel<strong>les</strong>, <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong>mesures doivent être prises aux plans juridique, institutionnel etopérationnel pour mettre le processus d’intégration d’Afrique <strong>centrale</strong> àun niveau <strong>de</strong> performance à la dimension <strong>de</strong>s défis <strong>de</strong> développement<strong>de</strong> la sous-région.296

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