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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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CHAPITRE 2à -0,1% malgré l’augmentation <strong>de</strong>s prix du pétrole. Dans la même perspective,<strong>les</strong> autres secteurs <strong>de</strong>s produits vivriers, pêche et élevage regressentfaiblement. C’est ainsi que la contribution <strong>de</strong> l’agriculture <strong>de</strong>sproduits vivriers passe 0,7% en 2007 à 0,6% en 2008. De même la pêched’une part, l’élevage, la chasse et le piégeage d’autre part stagnent entre2007 et 2008. Si le caractère informel <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> pêche justifie safaible contribution dans le PIB, <strong>les</strong> conditions climatiques diffici<strong>les</strong>perturbent fortement l’activité <strong>de</strong> l’élevage. La prévision <strong>de</strong> la contribution<strong>de</strong> ce secteur pour 2009 est <strong>de</strong> 0,1%, soit une forte baisse <strong>de</strong> près<strong>de</strong> 0,4% par rapport à l’année 2008. Cette prévision est principalementassociée à la baisse du cours du baril du pétrole et celle <strong>de</strong> la production.Le secteur secondaire est en revanche en progression <strong>de</strong> 0,6 point <strong>de</strong>pourcentage par rapport à 2007. Cette progression est portée par tous <strong>les</strong>sous-secteurs et en particulier <strong>les</strong> bâtiments et travaux publics. La contributiondu bâtiment aurait sans doute été plus importante n’eût été larareté du ciment et la spéculation qu’elle a suscitée. En 2009, il estprévu une baisse <strong>de</strong> moitié <strong>de</strong> sa contribution par rapport à celle <strong>de</strong>2008, 0,9%, malgré la très forte contribution <strong>de</strong>s industries. Si la pénurie<strong>de</strong> ciment n’est pas résorbée en 2009, <strong>les</strong> projets <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>sinfrastructures annoncés dans le cadre <strong>de</strong> la coopération avec la Chineet <strong>les</strong> grands projets <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong>s infrastructures routières dans<strong>les</strong> vil<strong>les</strong> <strong>de</strong> Yaoundé et <strong>de</strong> Douala notamment, ralentiront la contribution<strong>de</strong> ce secteur d’où une prévision <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> -0,3%en 2009.Le secteur tertiaire poursuit sa progression et apparaît <strong>de</strong> plus en pluscomme celui qui contribue le plus à la croissance réelle 12 . Cette contributionest passée <strong>de</strong> 2,1% en 2007 à 2,5% en 2008. Tous <strong>les</strong> sous secteursy ont progressé, particulièrement ceux <strong>de</strong>s transports et communicationsd’une part, et <strong>de</strong> services non marchands d’autre part. Le développementdu secteur tertiaire est un bon présage <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>l’économie 13 . Il <strong>de</strong>vrait toutefois enregistrer un fléchissement <strong>de</strong> près<strong>de</strong> 1,8% en 2009.Pour 2009, le gouvernement camerounais projette une croissanceéconomique d’environ 3,4% sur la base d’un baril <strong>de</strong> pétrole à 60 dollars12Toutefois, sa contribution reste relativement faible par rapport à celle enregistrée dans<strong>les</strong> pays développés. Par exemple <strong>les</strong> services représentent près 70% du PIB <strong>de</strong>s États-Unis.13Il convient toutefois <strong>de</strong> relever que il s’agit d’un tertiaire dit du pauvre qui se développeautour <strong>de</strong>s activités d’achat vente <strong>de</strong>s produits qui sont pour la plupart importés.51

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