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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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CHAPITRE 2Pour leur part, <strong>les</strong> dépenses budgétaires tota<strong>les</strong> ont baissé par rapportà 2007 et ont été estimées à 29,4% du PIB principalement en raison <strong>de</strong>la nette diminution <strong>de</strong>s dépenses courantes qui sont passées à 18,3% duPIB contre 22,2% du PIB en 2007. Quant aux dépenses en capital, el<strong>les</strong>se sont établies 11,1% du PIB soit une baisse <strong>de</strong> 0,7 point <strong>de</strong> pourcentagepar rapport à 2007. Par conséquent, l’excé<strong>de</strong>nt budgétaire base engagementset hors dons a nettement progressé et a été estimé à 19,6% duPIB soit le niveau le plus élévé <strong>de</strong> la décennie.Bien qu’il soit prévu que <strong>les</strong> dépenses en capital augmenteront en2009 pour s’établir à 15,6% du PIB en raison <strong>de</strong> grands projets d’investissementpublics, le gouvernement congolais sera contraint <strong>de</strong> réévaluerson programme <strong>de</strong> développement économique afin que ce <strong>de</strong>rnier soitplus en conformité avec <strong>de</strong>s cours du pétrole nettement plus bas. Endépit <strong>de</strong> la croissance significative du PIB pétrolier qui <strong>de</strong>vrait atteindre25,7% en 2009, il est attendu que <strong>les</strong> recettes pétrolières chutent à 27,6%du PIB en raison <strong>de</strong> l’effondrement récent <strong>de</strong>s cours mondiaux dupétrole. Cette forte baisse <strong>de</strong>s prix du pétrole <strong>de</strong>vrait se traduire par uneréduction <strong>de</strong>s subventions au carburant donnant au gouvernementune certaine marge <strong>de</strong> manœuvre pour augmenter <strong>les</strong> dépenses dansd’autres secteurs notamment <strong>les</strong> secteurs sociaux. Par conséquent l’excé<strong>de</strong>ntbudgétaire global <strong>de</strong>vrait, selon <strong>les</strong> prévisions, enregistrer en 2009une forte baisse pour s’établir à environ 4% du PIB.GabonEn 2007, l’exécution du budget s’est soldée par un excé<strong>de</strong>nt primaireéquivalent à 11,5% du PIB. Cet excé<strong>de</strong>nt provient principalement <strong>de</strong>l’amélioration <strong>de</strong>s recettes non pétrolières qui sont passées à 12,2% duPIB contre 11,1% un an plus tôt. Les recettes pétrolières quant à el<strong>les</strong> ontenregistré une baisse pour s’établir à 17,3% du PIB contre 19,8% en2006. Le sol<strong>de</strong> global base engagements et hors dons s’est accru, mais àun rythme moins élevé qu’en 2006, soit l’équivalent <strong>de</strong> 8,5% du PIBcontre 9% en 2006. A cause <strong>de</strong> la dépréciation du dollar américain parrapport au franc CFA, <strong>les</strong> sommes perçues au titre <strong>de</strong>s recettes pétrolièresont baissé <strong>de</strong> 5,4% en dépit <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s cours et <strong>de</strong> la production.En ce qui concerne <strong>les</strong> dépenses non pétrolières, l’ensemble <strong>de</strong>simpôts perçus par l’État a progressé plus vite qu’en 2006. Cela s’explique91

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