12.07.2015 Views

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009à l’égard <strong>de</strong>s donateurs. Le total <strong>de</strong>s recettes (dons exclus) en 2007 s’estfixé à 18,6% du PIB soit à peu près au même niveau que 2006, bien quela taxe sur <strong>les</strong> produits pétroliers ait été ramenée d’un niveau <strong>de</strong> 20% à10%. Les dépenses courantes ont progressé <strong>de</strong> 23,4% du PIB en 2006 à24,6% du PIB en 2007. Les dépenses en capital qui sont restées quasimentinchangées en 2007 par rapport à 2006 ont réprésenté 12,7%du PIB.La réforme dans la collecte <strong>de</strong> l’impôt ainsi que l’amélioration <strong>de</strong>sconditions économiques suite à la cessation <strong>de</strong>s hostilités, ont favoriséune bonne collecte <strong>de</strong>s recettes fisca<strong>les</strong> (dons exclus) au cours <strong>de</strong> l’année2008 qui sont passées à 19,1% du PIB. Les dépenses tota<strong>les</strong> ont fortementaugmenté en 2008 à 44,8% du PIB soit 6 points <strong>de</strong> pourcentage <strong>de</strong> plusqu’en 2007. Cela s’explique par une hausse <strong>de</strong>s dépenses courantes quisont pour la plupart constituées du règlement <strong>de</strong>s salaires <strong>de</strong> la fonctionpublique. El<strong>les</strong> ont atteint 26,1% du PIB en 2008 soit un <strong>de</strong>s montants<strong>les</strong> plus élevés <strong>de</strong> la décennie. Il y a eu également une hausse importante<strong>de</strong>s dépenses en capital qui ont atteint 15,6% du PIB en 2008, c’est-à-direle niveau le plus élevé <strong>de</strong>puis 2004. Cette évolution s’explique par uneaugmentation <strong>de</strong>s dépenses en infrastructure, grâce aux fonds déboursésà travers la FRPC (Facilité pour la Réduction <strong>de</strong> la Pauvreté et pourla Croissance) à laquelle se sont ajoutés d’autres dons pour la constructiond’éco<strong>les</strong> primaires, <strong>de</strong> cliniques, d’hôpitaux et pour la réhabilitation<strong>de</strong>s routes. Par conséquent, le déficit budgétaire hors dons s’est creusé àla fin <strong>de</strong> l’année 2008 en s’établissant à 25,7% du PIB.Le gouvernement va essayer en 2009 <strong>de</strong> trouver le juste milieu entre,d’une part, une politique budgétaire pru<strong>de</strong>nte telle que recommandéepar <strong>les</strong> bailleurs <strong>de</strong> fonds, et d’autre part, <strong>de</strong>s dépenses à la hausse, en vue<strong>de</strong>s élections, le versement <strong>de</strong>s primes à la fonction publique et à l’armée,et toutes <strong>les</strong> mesures prioritaires contenues dans le DSRP. L’introduction<strong>de</strong> la TVA en juillet 2009 ainsi que l’adoption du tarif extérieur commun<strong>de</strong> l’East African Community sont <strong>de</strong>s mesures qui contribueraient à uneaugmentation <strong>de</strong>s recettes fisca<strong>les</strong> (dons exlus) à hauteur <strong>de</strong> 19,3% duPIB. Par conséquent, il est attendu que le déficit global hors dons diminuelégèrement à -25,3% en 2009.86

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!