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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 20092009. Le FMI a aussi révisé à la baisse ses projections pour <strong>les</strong> prix <strong>de</strong>smétaux et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires, conformément à l’évolution récente<strong>de</strong>s marchés.Les effets sur la croissance seront ressentis plus rapi<strong>de</strong>ment et plusvigoureusement dans <strong>les</strong> pays exportateurs <strong>de</strong> pétrole. Ainsi l’Angola etla Guinée équatoriale, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s plus grands exportateurs <strong>de</strong> pétrole <strong>de</strong>la sous-région <strong>de</strong>vraient enregistrer selon <strong>les</strong> estimations, pour la premièrefois en une décennie, une croissance négative respectivement <strong>de</strong>l’ordre <strong>de</strong> -4% et -8%.Plus spécifiquement, on peut relever plusieurs effets <strong>de</strong> cette crise sur<strong>les</strong> économies <strong>de</strong> l’Afrique <strong>centrale</strong> : le système financier ; l’évolution <strong>de</strong>sflux <strong>de</strong> capitaux ; le système productif ; le commerce extérieur et <strong>les</strong> financespubliques ; le secteur social et le processus d’intégration régionale.1. Les effets sur le système financierLe système financier <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> la CEEAC en général, et particulièrementle système bancaire est sain, et sa solidité notamment pour<strong>les</strong> pays <strong>de</strong> la CEMAC <strong>de</strong>vrait d’autant plus être sauvegardée que <strong>les</strong>mécanismes <strong>de</strong> contrôle mis en place par la COBAC <strong>les</strong> ont préservésd’une manière générale <strong>de</strong> placements spéculatifs et <strong>de</strong>s opérationsjugées à haut risque. On peut cependant craindre que <strong>les</strong> comportements<strong>de</strong> rationnement <strong>de</strong> crédit déjà décriés se renforcent, surtout endirection <strong>de</strong>s PME/PMI où l’on enregistre <strong>les</strong> taux élevés <strong>de</strong> non remboursement,renforçant ainsi la frilosité <strong>de</strong>s banques.La crise risque également se traduire par un accroissement du coût<strong>de</strong>s financements du fait <strong>de</strong> l’apparition éventuelle <strong>de</strong> primes <strong>de</strong> risquesdans certains secteurs et susceptib<strong>les</strong> d’affecter la structure <strong>de</strong>s taux.Dans cette perspective, elle pourrait se traduire par une aggravation <strong>de</strong>sdifficultés <strong>de</strong> remboursement, difficultés que l’on observe déjà avec l’accumulationd’importants impayés du secteur forestier.Un risque <strong>de</strong> fragilisation peut aussi apparaître pour certainesbanques dont on ne peut exclure qu’el<strong>les</strong> aient effectué <strong>de</strong>s placementssur <strong>les</strong> marchés internationaux et dont <strong>les</strong> actifs pourraient se déprécier.Mais <strong>de</strong> manière générale, la fragilisation pourrait aussi venir du fait164

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