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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009958,5 milliards <strong>de</strong> francs CFA en 2006 et 1236,3 milliards en 2007, soitune augmentation <strong>de</strong> 31,8% par rapport à l’année 2006. Les dépensescourantes se sont stabilisées au niveau <strong>de</strong> 4,2% du PIB en 2007. Cette stabilitéest le résultat <strong>de</strong>s mesures prises par <strong>les</strong> autorités équatoguinéennespour compenser la hausse <strong>de</strong>s cours internationaux du pétroleet la progression <strong>de</strong> la masse salariale. Les dépenses en capital ont quantà el<strong>les</strong> fortement progressé et on représenté près <strong>de</strong> 20% du PIB contre17% du PIB en 2009. Cette augmentation <strong>de</strong>s dépenses en capital estconforme à la politique budgétaire du gouvernement qui s’était axéesur la promotion d’infrastructures <strong>de</strong> base <strong>de</strong> qualité dans la perspective<strong>de</strong>s Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Le gouvernements’est parallèlement attaché à renforcer le capital humain en privilégiant<strong>les</strong> secteurs <strong>de</strong> l’éducation, <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> la sécurité nationale,ainsi qu’en accroissant <strong>les</strong> dépenses en biens et services.En 2008, l’exercice budgétaire s’est soldé par un excé<strong>de</strong>nt globa<strong>les</strong>timé à 19,4% du PIB. Cet excé<strong>de</strong>nt bien qu’il ait diminué en proportiondu PIB par rapport à celui <strong>de</strong> 2007 a en réalité augmenté en volume<strong>de</strong> 21,2%, atteignant un montant estimé à 1360,5 milliards <strong>de</strong> francs CFAcontre 1072,2 milliards <strong>de</strong> francs CFA en 2007. La forte progression <strong>de</strong>l’excé<strong>de</strong>nt budgétaire global s’explique par <strong>de</strong>s recettes pétrolières qui ontatteint un record estimé à plus <strong>de</strong> 3 000 milliards <strong>de</strong> francs CFA soit43,5% du PIB. Ce résultat exceptionnel provient <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong>la production d’hydrocarbures conjuguée à <strong>de</strong>s cours mondiaux trèsélevés au cours du premier semestre <strong>de</strong> l’année 2008.Les dépenses tota<strong>les</strong> ont également connu une hausse et ont été estiméesà 26,4% du PIB en 2008. Cette progression <strong>de</strong>s dépenses tota<strong>les</strong> est dûe principalementà l’augmentation continue <strong>de</strong>s dépenses en capital engagées parle gouvernement en vue du développement <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> basenotamment. Les dépenses en capital ont été estimées à 21,9% du PIB.Il est attendu qu’en 2009 la position budgétaire se dégra<strong>de</strong> nettementpar rapport à 2008. Cela aura une inci<strong>de</strong>nce sur la mise en œuvre du programmeéconomique du gouvernement. Selon <strong>les</strong> prévisions, <strong>les</strong> recettespétrolières <strong>de</strong>vraient baisser fortement en raison <strong>de</strong> l’effondrement duprix <strong>de</strong>s hydrocarbures sur le marché mondial d’une part, et d’un recul<strong>de</strong> la production pétrolière et gazière d’autre part. Les recettes pétrolières<strong>de</strong>scendraient ainsi à 40,5% du PIB en 2009 contre 43,5% du PIBen 2008. Mais en réalité, le recul <strong>de</strong>s recettes pétrolières est encore plus94

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