12.07.2015 Views

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009la SOGARA. En outre, <strong>les</strong> bons résultats dans le secteur tertiaire, enregistréspar <strong>les</strong> branches transports, télécommunications, commerce etservices ont contribué significativement à l’accroissement du PIB gabonaisen 2007. Par ailleurs, le secteur pétrolier a rebondi en 2007 à près<strong>de</strong> 2% après s’être effondré <strong>de</strong> -10,5% en 2006. Cette reprise du secteurpétrolier est attribuable aux efforts d’amélioration <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments etaux bons résultats enregistrés sur <strong>les</strong> champs marginaux nouvellementmis en exploitation, à la faveur <strong>de</strong> la remontée <strong>de</strong>s prix du baril <strong>de</strong> pétrolebrut sur le marché international.Au cours <strong>de</strong> l’année 2008, la croissance économique a ralenti à 2,2%en raison <strong>de</strong>s faib<strong>les</strong> performances <strong>de</strong> certaines industries agroalimentaires,mais également d’une croissance négative à -2,7% du secteurpétrolier. La croissance robuste du secteur non pétrolier au cours <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>rnières années montre que <strong>les</strong> efforts fournis par le Gabon en vue <strong>de</strong>diversifier sa base économique commencent à porter leurs fruits.Cependant, l’économie est toujours fortement vulnérable à un chocpétrolier négatif, car l’activité dans le secteur non pétrolier est en partiesoutenue par d’importantes dépenses publiques.Les performances économiques du Gabon souffrent déjà <strong>de</strong>s effets<strong>de</strong> la crise mondiale, étant donné que la baisse importante <strong>de</strong>s cours dupétrole a exercé <strong>de</strong>s contraintes sur <strong>les</strong> dépenses du gouvernement etque <strong>les</strong> exportations non pétrolières ont subi l’inci<strong>de</strong>nce négative d’unefaible <strong>de</strong>man<strong>de</strong> internationale. La chute <strong>de</strong>s prix mondiaux du pétrolea forcé quelques compagnies à réévaluer leurs investissements qui sontsusceptib<strong>les</strong> d’être retardés jusqu’à ce que <strong>les</strong> prix du pétrole se stabilisentau moins autour du seuil <strong>de</strong> 50-60 dollars américains pour un baril.Néanmoins, <strong>les</strong> investissements entrepris au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux années précé<strong>de</strong>ntescontribueront au démarrage <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> nouveauxgisements. Ceci permettra <strong>de</strong> palier davantage le déclin <strong>de</strong>s champspétrolifères arrivés à maturité. Par conséquent, on s’attend à ce que laproduction <strong>de</strong> pétrole progresse légèrement en passant d’environ239 000 barils par jour en 2008 à 241 000 barils par jour en 2009. Lacrise économique mondiale <strong>de</strong>vrait selon <strong>les</strong> prévisions se traduire parun ralentissement <strong>de</strong> la croissance du secteur non pétrolier qui progresserait<strong>de</strong> 2,8% en 2009 soit 0,7 point <strong>de</strong> pourcentage <strong>de</strong> moins qu’en2008. Elle aurait une inci<strong>de</strong>nce négative sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure, d’autantplus qu’on s’attend à une nette baisse et <strong>de</strong> la production et <strong>de</strong>semplois dans <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s principaux secteurs <strong>de</strong> l’économie (sylviculture54

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!