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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009point d’échange Internet (IXP) national, ce qui a un impact significatifsur le temps <strong>de</strong> latence, la vitesse <strong>de</strong> connexion et le coût du service.Sous-régionPopulationAbonnésà la téléphoniemobileAbonnésà InternetUtilisateursInternetAfrique <strong>centrale</strong> 127 millions 15,76% 0,10% 1,10%Afrique <strong>de</strong> l’Ouest 285 millions 25,39% 0,75% 4,52%Afrique du Nord 157 millions 57,30% 2,33% 14,39%Afrique australe 256 millions 31,58% 1,96% 4,41%Afrique <strong>de</strong> l’Est 136 millions 7,46% 0,07% 2,96%Tableau 4.12 : Une vue du niveau <strong>de</strong> pénétration <strong>de</strong>s TIC en AfriqueSource : UIT : Base <strong>de</strong> données statistiques <strong>de</strong>s TIC 2007, édition septembre 2008L’ Angola, le Cameroun et le Gabon sont reliés au câble sous-marinSAT-3. La connectivité <strong>de</strong> la région <strong>de</strong>vrait toutefois s’accroître à moyenterme, avec la mise en service du projet West Africa Festoon System(WAFS), <strong>de</strong>vant relier plusieurs pays du Golfe <strong>de</strong> Guinée par un câb<strong>les</strong>ous-marin à fibre optique SAT-3. Sept pays d’Afrique <strong>centrale</strong> (Cameroun,Angola, Congo, RDC, Guinée équatoriale, Gabon, Sao Tomé etPrincipe) seront connectés au projet WAFS, lequel projet permettra <strong>de</strong>rallier l’Afrique australe par l’Angola.Dans l’ensemble, <strong>les</strong> infrastructures restent peu développées et trèssouvent vétustes, ce qui constitue un obstacle majeur au développement<strong>de</strong>s TIC dans la sous-région. L’état <strong>de</strong>s équipements et réseaux gérés par<strong>les</strong> opérateurs historiques ne permet pas <strong>de</strong> répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>sopérateurs <strong>de</strong> mobile, <strong>les</strong>quels se voient contraints <strong>de</strong> réaliser chacun sonpropre backbone, avec comme corollaire <strong>de</strong>s surcoûts <strong>de</strong> production <strong>de</strong>sservices et <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s communications aux usagers. En dépit <strong>de</strong> l’impactpositif incontestable du mobile <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième génération (GSM),l’inexistence d’une stratégie <strong>de</strong> partage <strong>de</strong>s infrastructures, le déficiténergétique et l’absence d’un backbone large ban<strong>de</strong> constituent <strong>de</strong>s handicapsà toute politique <strong>de</strong> développement et <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> l’Internet,<strong>de</strong>s applications sectoriel<strong>les</strong> et d’une manière générale, <strong>de</strong> la pénétration<strong>de</strong>s TIC dans <strong>les</strong> zones <strong>les</strong> plus défavorisées, notamment <strong>les</strong> zonesrura<strong>les</strong>.284

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