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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009mitigés car le pays dépend encore à plus <strong>de</strong> 62% du Cameroun pour ses approvisionnementsen produits vivriers. L’effort consenti par le gouvernement pourrelancer le secteur agricole n’a pas encore atteint <strong>les</strong> objectifs du programmespécial <strong>de</strong> la sécurité alimentaire. Toutefois, <strong>les</strong> autorités restent optimistes auregard <strong>de</strong>s moyens mis à leur disposition par l’État en faveur <strong>de</strong>s exploitants.Source : CEA/BSR-ACAprès la pause observée en 2006 avec une croissance à un chiffre <strong>de</strong>l’ordre <strong>de</strong> +5,3%, l’économie équatoguinéenne a connu une forte accélérationen 2007 pour s’établir à 23,2%, soit le niveau le plus élevé <strong>de</strong>puis2004. Ce résultat s’explique par la reprise <strong>de</strong> la production pétrolièrenotamment au champ Okoumé et le démarrage <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> méthanolsur l’île <strong>de</strong> Bioko. Le secteur pétrolier a ainsi fortement rebondi à +24,6%contre -1,6% un an auparavant. Le secteur non pétrolier a également nettementprogressé à +19% à cause <strong>de</strong>s bonnes performances <strong>de</strong>s secteursdu bâtiment et travaux publics.La tendance observée en 2007 s’est d’ailleurs poursuivie en 2008,année qui s’est soldée par une croissance robuste <strong>de</strong> l’économie équatoguinéenne,<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 16,9%.Après <strong>de</strong>ux années <strong>de</strong> croissance rapi<strong>de</strong> stimulée par le démarrage <strong>de</strong><strong>de</strong>ux grands projets pétrolier et gazier et par la forte progression <strong>de</strong>l’investissement public en infrastructures, on s’attend à ce que le PIB entermes réels se contracte brusquement en 2009. La production <strong>de</strong> pétroleet <strong>de</strong> gaz <strong>de</strong>vrait selon <strong>les</strong> prévisions diminuer d’environ 401 000 barilsd’équivalent pétrole/jour en 2008 à 380.000 barils d’équivalent pétrole/jouren 2009, étant donné qu’aucun démarrage <strong>de</strong> nouveau champ n’est programméd’une part, et que la production du gisement <strong>de</strong> Zafiro déclined’autre part. Par ailleurs, on s’attend à ce que l’exploration <strong>de</strong> nouveauxgisements <strong>de</strong> pétrole soit reportée au moins jusqu’à 2010. La décision dugouvernement <strong>de</strong> réduire significativement <strong>les</strong> dépenses en capital pouréviter le tarissement <strong>de</strong> ses réserves budgétaires aurait pour conséquenceune contraction record du PIB non pétrolier <strong>de</strong> -27,5% en 2009. Le secteurdu bâtiment et <strong>de</strong>s travaux publics, un <strong>de</strong>s principaux moteurs <strong>de</strong>la croissance <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années en sera particulièrement affecté,aussi bien que quelques services qui avaient été soutenus par <strong>de</strong>s niveauxélevés <strong>de</strong> dépenses du gouvernement. Dans l’ensemble, on s’attend à ce56

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