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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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<strong>de</strong>ux sous-régions avec <strong>les</strong> taux initiaux <strong>les</strong> plus élevés, mais également<strong>les</strong> taux <strong>de</strong> déclin <strong>les</strong> plus faib<strong>les</strong>. Le taux <strong>de</strong> mortalité infantile y estpassé <strong>de</strong> 208 à 169 décès pour 1 000 naissances, alors que <strong>les</strong> chiffres sont<strong>de</strong> 76 à 46 pour l’Afrique du Nord et 165 à 123 pour l’Afrique australeet orientale. Le taux a même augmenté au Cameroun, au Congo, enGuinée équatoriale et au Tchad.Parmi <strong>les</strong> causes <strong>de</strong> la mortalité juvénile élevée en Afrique <strong>centrale</strong>, onpeut citer le paludisme qui est une cause importante d’insuffisance pondéraleà la naissance, la malnutrition, le faible accès aux services <strong>de</strong> protectionmaternelle et infantile, le revenu <strong>de</strong>s ménages, l’accès à l’eau potableet aux infrastructures sanitaires améliorées. En outre, <strong>les</strong> conflits armésconstituent également un facteur non négligeable qui contribue à ces taux<strong>de</strong> mortalité infanto-juvénile élevés en Afrique <strong>centrale</strong> ; trois <strong>de</strong>s quatrepays (Angola, Guinée équatoriale, RDC et Tchad) <strong>de</strong> la sous-région quiont <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> mortalité infanto-juvénile supérieurs à 200 pour 1 000naissances vivantes ont été au moins une fois en conflit armé <strong>de</strong>puis 1989.Le faible accès à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires améliorésse traduit par une forte prévalence <strong>de</strong>s maladies diarrhéiques.Ainsi, <strong>les</strong> plus récentes enquêtes démographiques et <strong>de</strong> santé réaliséesdans <strong>les</strong> pays <strong>de</strong> la sous-région indiquent que dans <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux semaines quiprécédaient l’enquête, 27% d’enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 5 ans ont souffertd’une maladie diarrhéique au Tchad (EDST-II, 2004), tout comme 13%<strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq ans au Congo (EDSC, 2005), 19% auCameroun (MICS, 2006) et 16% en RDC (EDS-RDC, 2007). Le tableau3.5 présente l’évolution <strong>de</strong>s progrès <strong>de</strong>s pays d’Afrique <strong>centrale</strong>vers l’atteinte <strong>de</strong> la cible 1 <strong>de</strong> l’objectif 4 en <strong>les</strong> comparant aux autres sousrégionsdu continent.Taux <strong>de</strong> mortalité infantileCHAPITRE 3La mortalité infantile est étroitement liée à la mortalité juvénile, dansla mesure où plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s décès d’enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> cinq anssurviennent au cours <strong>de</strong> leur première année. Il n’est donc pas surprenant<strong>de</strong> constater que <strong>les</strong> taux <strong>les</strong> plus élevés <strong>de</strong> mortalité infantile dumon<strong>de</strong> se retrouvent en Afrique et plus particulièrement en Afrique<strong>centrale</strong> et <strong>de</strong> l’Ouest où 107 enfants sur 1 000 naissances vivantesdécè<strong>de</strong>nt au cours <strong>de</strong> leur première année. Cette réduction <strong>de</strong> 10% parrapport au niveau <strong>de</strong> 119 pour 1 000 naissances vivantes en 1990 est très203

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