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LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE ET LA QUESTION DE L'OBJET

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263Figure 5En fait, elle ne peut pas marcher avec ses propres jambes et suivre son chemin, aucunevoie n’est dessinée pour qu’elle puisse advenir comme sujet. Il ne lui reste qu’à sepréoccuper et à s’occuper de sa mère. Elle répond à la demande de sa mère qui, de soncôté, lui montre qu’elle n’arriverait pas à survivre à une séparation.Nous remarquons aussi dans ce dessin que le visage ne comporte pas d’yeux, ni de nezni de bouche. Ces orifices, servant notamment à représenter l’objet a, ne sont passymbolisés. Pas d’ouverture, donc pas de possibilité de symboliser les objets du désir et quiviennent représenter l’objet a - cause du désir. Maëlis est encore prise elle-même commel’objet partiel de sa mère.D’autre part, le soleil apparaît parmi les nuages mais il est représenté sur le même plan,c’est-à-dire que le père ne se représente pas sur un plan autre que celui de sa mère. Àgauche, elle entoure un ballon d’un contenant que l’on peut encore supposer être celui dumaternel. Toutefois, le dessin révèle également la capacité de la petite fille à symboliser àtravers l’arbre rempli de tous ses éléments : le tronc, les feuilles et les fruits. Cet arbre aquand même une insertion dans la terre.Un mois et demi va se passer sans que nous ayons de nouvelles de Maëlis. Puis c’estelle-même qui dit à sa mère qu’elle veut reprendre les séances. Elle nous apprend qu’elle a

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