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LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE ET LA QUESTION DE L'OBJET

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270Malgré les troubles du développement émotionnel infantile, Maëlis était capable deréaliser le transfert. C’est elle qui demandait à sa mère de revenir en cure lorsque cettedernière menaçait de la faire abandonner. Les dessins produits pendant les séancestémoignent à la fois de la capacité de transfert et de la possibilité de symboliser. Lequatrième dessin où apparaît l’arbre rempli est un exemple de sa condition à accéder à lasymbolisation.De même, les formes arrondies présentes dans les dessins de l’élément féminin peuvents’entendre comme le substitut de la proéminence pénienne, le signe de la différence vécuesur le corps et permettent ensuite à l’enfant de s’en approprier. L’ensemble révèle lespossibilités d’accorder une différence entre le masculin et le féminin. Au-delà de cettequestion, Maëlis produit deux autres dessins au cours de la cure : (figures 9, 10) les traitsnous font penser au circuit de la pulsion qui se construit en direction de l’infini et s’étend àd’autres objets possibles. Pourtant, sa mère n’accepte pas de renoncer à être le seul objet etmaintient sa petite fille comme l’objet lui appartenant.Figure 9

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