12.07.2015 Views

LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE ET LA QUESTION DE L'OBJET

LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE ET LA QUESTION DE L'OBJET

LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE ET LA QUESTION DE L'OBJET

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CHAPITRE 4 : LE PROCESSUS <strong>DE</strong> CASTRATIONCOMME CONSTRUCTEUR DU SIGNIFIANT PHALLUS4.1 La castration et la construction du signifiant PhallusLes premières identifications de l’enfant issues du stade du miroir, expressions del’aliénation de son désir dans le désir de l’Autre maternel, vont servir de base à laconstruction ultérieure du sujet. Les identifications édifiées par le Moi serontparticulièrement retravaillées au moment de l’Œdipe, alors structuré par le fantasme decastration. Même si l’on remarque la tendance de Freud 128 à chercher les fondements del’angoisse de castration dans des expériences de séparation orale et anale de la primeenfance, il ne va toutefois engager sa théorie sur le complexe de castration qu’à partir de laphase phallique, où se structure le désir sexuel de l’individu.Le complexe de castration est étroitement lié au complexe d’Œdipe en ce qui touche àla répression de l’inceste, la mise en place du phallus, l’élaboration du principe de réalité etla genèse du Surmoi. Ce complexe ne peut être conçu que par l’objet de castration, lephallus, et la question d’avoir ou non cet objet se pose de la même façon chez le garçonque chez la petite fille, même si son déroulement diffère. Dans les deux cas, il a pourfonction de constituer le Phallus comme élément symbolique, objet de fiction essentiel à la128 FREUD, S. « Inhibition, symptôme et angoisse », in Œuvres complètes, Psychanalyse, Vol XVII (1923 -1925). Trad. Fr. M. Tort. Paris: PUF, 1992.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!