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document de travail - Université de la Nouvelle-Calédonie

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Depuis les années 1970, <strong>de</strong>s sécheresses plus sévères et plus longues ont été observées sur<br />

l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète, et en particulier dans les régions tropicales et subtropicales. Cet<br />

assèchement accru s’explique par <strong>de</strong>s températures plus élevées et <strong>de</strong>s précipitations plus faibles.<br />

Cette tendance s’est confirmée dans <strong>la</strong> région Caraïbe et en <strong>Nouvelle</strong>-<strong>Calédonie</strong>, avec une baisse<br />

significative <strong>de</strong>s précipitations au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années (cf. sections 2.1 et 4.3) alors que dans<br />

le reste <strong>de</strong>s collectivités d’outre-mer européennes, <strong>la</strong> tendance générale était plutôt une augmentation<br />

du volume <strong>de</strong>s précipitations.<br />

A l’avenir, le GIEC prévoit une augmentation du volume <strong>de</strong>s précipitations pour les hautes <strong>la</strong>titu<strong>de</strong>s, et<br />

une diminution dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s régions émergées subtropicales (d’environ 20 % d’ici 2099). Aux<br />

Caraïbes, une diminution moyenne annuelle <strong>de</strong>s précipitations <strong>de</strong> 12 % [- 19 à – 3] est projetée. En<br />

revanche, une légère augmentation <strong>de</strong>s précipitations est à prévoir dans l’océan Indien et le Pacifique<br />

Sud, avec une moyenne annuelle respective <strong>de</strong> + 4 % [+ 3 à + 5] et + 3 % [+ 3 à + 6]. Une hausse<br />

plus importante est projetée au niveau <strong>de</strong>s pôles, avec + 14 % [+ 9 à + 17] pour l’Antarctique et + 18<br />

% [+ 15 à + 22] pour l’Arctique. L’évolution attendue <strong>de</strong>s précipitations est moins c<strong>la</strong>ire pour <strong>la</strong><br />

Macaronésie et <strong>la</strong> Guyane.<br />

Intensification <strong>de</strong>s cyclones - Les observations mettent en évi<strong>de</strong>nce un accroissement du nombre et<br />

<strong>de</strong> l’intensité <strong>de</strong>s cyclones tropicaux dans l’At<strong>la</strong>ntique Nord <strong>de</strong>puis 1970, corrélée avec l’augmentation<br />

<strong>de</strong>s températures <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer (cf. section 2.1). Aucune tendance c<strong>la</strong>ire n’émerge dans <strong>la</strong> variation du<br />

nombre annuel <strong>de</strong> cyclones tropicaux dans les autres régions.<br />

En se fondant sur un ensemble <strong>de</strong> modèles avancés, le GIEC prévoit une intensification <strong>de</strong>s cyclones<br />

dans l’ensemble <strong>de</strong>s régions tropicales, avec <strong>de</strong>s vents maximum plus forts et <strong>de</strong>s précipitations plus<br />

abondantes, liées à l’accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> température <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s mers tropicales. En revanche, il<br />

n’est encore pas possible <strong>de</strong> cerner l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong>s cyclones.<br />

Elévation du niveau marin - Une élévation du niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer, observée au niveau mondial <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs années, est directement liée au phénomène <strong>de</strong> réchauffement climatique. Elle est<br />

principalement due à <strong>la</strong> di<strong>la</strong>tation thermique <strong>de</strong>s océans <strong>de</strong> plus en plus chauds, mais aussi à <strong>la</strong> fonte<br />

<strong>de</strong>s g<strong>la</strong>ciers, <strong>de</strong>s in<strong>la</strong>ndsis et <strong>de</strong>s calottes g<strong>la</strong>ciaires po<strong>la</strong>ires. Le niveau marin mondial a augmenté<br />

d’environ 20 centimètres <strong>de</strong>puis 1900 (cf. graph élévation du niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer). Et cette élévation<br />

semble s’accélérer ; elle était <strong>de</strong> 1,8 mm/an [1,3 à 2,3] <strong>de</strong>puis 1961 et <strong>de</strong> 3,1 mm/an [2,4 à 3,8] <strong>de</strong>puis<br />

1993 (GIEC 2007).<br />

Le GIEC prévoit une élévation supplémentaire du niveau marin mondial <strong>de</strong> 0,35 mètre [+ 0,23 à + 0,47<br />

mètre] en moyenne d’ici 2099 (GIEC 2007). Dans l’outre-mer européen, une augmentation simi<strong>la</strong>ire<br />

est projetée dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s collectivités, avec parfois <strong>de</strong>s variations en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> région<br />

considérée.<br />

Fonte <strong>de</strong>s g<strong>la</strong>ces - La couverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> banquise qui entoure le Groen<strong>la</strong>nd, est l’un <strong>de</strong>s meilleurs<br />

indicateurs pour mesurer l’impact du réchauffement climatique. En 1978 <strong>la</strong> surface minimale <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

banquise <strong>de</strong> fin d’été (septembre) était environ <strong>de</strong> 7 millions <strong>de</strong> km² ; elle n’était plus que <strong>de</strong> 5,32<br />

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