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l.PREDIC POVR IE XIII I. DIME H.
certaines mefures à chafque corps,cômc ce¬
luy quiatoutfaitennombre» en poids, &
en mefure, qui ne peuuent eftre outrepaffez
de perfonne : ayant aufli fous la mefme me¬
fure prefeript k longueur & l'efpace dek
lob.,*, vie humaine: de laquelle le S. lob dit cecy:
Vous auez eftably Se conftitué fes termes,
qui ne pourront eftre pafîez . Mais à quel
propos toutes ces chofes? C'eft à fin que par
ceft argument vous entendiez,quela diuine
prouidence feftend fi loin, que come nulle
folicitude ou induftrie ne pourroit outrepafler
la mefure preferite de Dieu à noftre
corps,ny l'efpace qu'il a deftiné à noftre vie;
ainfi l'abondance, ou lafautedes richeffes
Se biens terriens , dépend tellement de cefte
mefme prouidence, que toute noftre folici¬
tude y eft vainc , fi celle-là y répugne. De là
vient, qu'aucuns fontrichesfanspeine: Se
que les autres,fetrauaillansinfiniemét pour
acquérir des richeffes, font comblez de pau-
MccIm. ureté. Ce que l'Ecclefiaftiquedit procéder
de la prouidence diuine, par ces paroles:
,, Vous verrez vn homme labourât & trauaillant
en toute diligence, qui pour cek n'en
augmentera de rien plus. Vous en verrez vn
», autre maigre &deffait, defhuéde moyens,
plusdefaillyde c ôcde force, Se réduit
en grande pauureté:lequeleftantregardéde
l' fauorable de Dieu, fera incontinent
>, efleué en richeffeSjdont chacun Pefmerueil-
,, k*ra,donnant gloire Sc honneur à Dieu. Par
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