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XPREDIC. POTR LE XXIII.DI-MENC^
point mis ànonchaloir leurs prières. Ce
n'eft, donques, pointdc merueille, fî,pour
cefte cauk, noftre Seigneur f'eft du tout
foubmisà la volonté de ce Prince, f'enallancauecluy.ôck
confirmant en fafoy,par
le chemin.-bien qu'il euft refufé dc ce faire à
l'autrede reprenant auec rudes paroles.
Or comme il fen ailoit pour refukiter
cefte fille morte, vne femme trauailke, de¬
puis douze ans entiers, du flux de fang ( kquel
le auoit defpendu tout fon bien en mé¬
decins ôc médecines, fansaucunemétpou-
uoirrcconurcrkknté) fut par luy guérie
aucevn moyen eftrange ôc merueilkux. Car
cefte femme, partie cfmcùc de la commune
ôc grande renommée des miracles de noftre
Seigneur, partie, auflîiiluminec dek gtacc
du kind Efprit, auoit conceu vne fi grande
foy de k puiffance, que kns aucune doute
elle difoit en ellc mefme: si feulement ie fuis
toucherfin yeftemtnhieferay famée. On peut
philofophcrplufieurs chofes entour laguc-
rifon de cefte femme : d'autant que comme
les makdiesdcscorps,que noftre Scigncura
chaffecs ôc guéries, foient k figure des mala¬
dies fpiri tuelks, il nous faut veoir, quelle
maladie de l'ameeflentenducparcefluxde
fang.Akverité,par cefte makdie.cn laquel¬
le le fang eft tellement kfché du corps» q u'il
ne peut, par aucun art,ou medicamét, eftre
retenun'eftimccftreentendu ceux, qui font
tellement accouftumezàpecher, que kur
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