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t ï. P R B D I C, P O V R 1 1 X I X. D I M E M.
îôurdoific ? quel aueugkmcnt ? quel peude
fens eft le noftre? quand nous dormonskr
l'vne Se l'antre oreille, fans penfer on ques
à cefi grand danger, qui nous pend furie*
yeux ? Ce n'eft pas ainfi qu'il faut faire ( mes
freres ) ce n'eft pas ainfî ; mais cela doit eftre
le premier de nos foucjs, qui nous doit le
plusfouuenpçhafferle fommeil des yeux, ÔC
nous ofter le moPceau dek bouche , ainfî
qu'il eft plufieurs fois arriué à beaucoup dc
fainds perfonnages. Redoutons donques,
ces peines.* ayons ks toufiours deuant nos
yeux: repaffons les iour ôciiqidparnoftrç
entendenient : de crainte que fi maintenant
nous n'en faifons compte, nous foyons cy
apres contrainds de ks endurer ôc foufte¬
nir perpétuellement. Maintenant la parole
de Dieu nous aduertit de bonrçe heure. Que
ceft aduertiffement ( ic vous prie ) ne foie
point receu de nous cn vain : à ce qu'il ne
nous aduienne en ceft endroit,cc qui aduint
à Pharaon Se aux fiens. Lefquels, auant que
cefte terrible pkye de k grefle vinft à gaiter
tout Je pays d'Egypte, auoient efté aduikz
par Moyk de ceft inconuenknt , à fin de ks
en prekruer, quand il dift au mefme Pha-
pxod. «>. ràoo: Enuoye maint.enaut._oe fay raffémbîer
tous tes troupeaux, ôe ton t ce que tu as au
cfiamp. Car tousles hommes, rôc les beftes,
ôctoutec qui fera trouue dehors, kns eftre
retiré des champs,fur qui kgrefle tombera»
ff rnourront.Puis il efl dit après Ceux d'entre
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