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APRES LA PENTECOSTï. -jf?!
Vnetrcsheureufe paix ôc trancjuilliré? Car '
l'efperance n'eftant pas moins contraire à la
crainte , qu'elle eft au defefpoir , eftjyit mik
hors » ôc chaffée k vaine crainte , k vraye ôc
ferme affeuranccpcrpetuclk compaigne dc
paix ôcde tranquillitéjfen enfuit par conk-
quence. Si donques,les fouhaits Ôc defirs dc
tous les mortels tendent ôe afpirent à cefte
paix ôc tranquillité, combien efl grand ce
trefor de l'efperance , qui nous efleuc ôc
conduira cefte fî grande félicité?
III.
Que fi quelqu'vn demandoit, pourquoy
noftre Seigneur attribue tant à cefle vertu
dc l'efperance, à kquelle il n'ottroye pas
moins que foy- mefme: n ous rcfpô dons que
Dieu eft principalement honoré par cefte
Vertu. Orceluy faichonncuràDieu,qui luy
offre facrifice de louange, car il dit ainfi : Le pjkf, 4^.
kerifice de louange me fera hôneur.Et nous " ce " ce
le loiions quelque- fois par paroles t quand
nous prefehons Se publions fa mifericorde,
fa ven té, ôe ks autres vertus: ôe quelq ue-
fois.non tantde paroks,que parles chofes
mefmes , ôe par nos bonnes uuures , nous
rendons ces fiennes louanges plus célèbres
ôc recommendables. Pour exemple. Qui¬
conque, ayant fidèlement conceu en fon ef¬
prit cède promeffe (Celuy qui dôneau pau¬
ure, n'aura iamais di fette ) fe defpouille foy¬
mefme, à fin de reueftir les panures :SC fofte
lepain de la bouche , pour k don ner à ceux
Zz.
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