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APRIS LA PENTECOSTE. 3*f
Sauueur, commencent à Paccoftcr de trefdouces
ôe gracieuies paroles. Maifire(difent
ilif)nons fiauos que Vousefies Véritable, cr qtfett
Venté yous enfeigné^ la voye de Dieu ; ey que
Vous naue? cure d'aucun : car yous ne regardez^
pas laperfionne des homes. Cefte louange eftoit
tref- veritabkimais d'autant qu'elle fortoit
de ccspoidrinesfraudukufes ôc cmpoifon-
nees,elk eftoit trefpernicicufc. Car ils vouioient,en
ce diknt , faire boire à noftre Sei¬
gneur le venin emmiellé de ccsdouceurs.Ses
paroles(ditk Prophète) fontplus adoucies PJ ^'
ôc- amollies que l'huile: ôe ces mefmes, font '
daidsôe kgettes.Eten vn autre endroit par- -Pr"-/'-
kntdel'hômeperuersiToutk iour (dit-il,)
ta lâguc a machiné iniuftice, ôc as faitledol
ôe la fraude comme vn rafoir tren chant; Par
ce que Je rafoir bien aguifé,oftc doucement
les cheueux de la telle kns aucune douleur:
tout ainfi que la mauuaikknguedesmefchans,aucciene
fçay quelle douceur de parolcs,fichele
dard Ôckpoingnard dedans la
poidrine.Mais nous imitans les auettes,qui
lai flànt le venin des herbes vencncufes,n'en
tirent que le msehkfffons k fraude ôc lc dol
contenu fous ces paroles, dedans l'eftomac
de ces Pharifiens.ôc venons,pournoftie m-
ftrudion,àefpluchcrla vérité, quepar icel¬
les ils ont proférée.
Maifire ( diknt- iIsC»««fçauons queyous effes
Véritable, ey qu'en venté Vous enfeignez^ la yoye
de pieu. Ils l'appellent, iuftement ôcà bon
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