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IT H.PREDIC. POVR IE XVII. DIMÏN,
Dequoy k raifon eft euidente, d'autantque
celuy qui porte quelquevéhémente affedio
* à quelqu'vn , f effoice par tous moyens dc
luy conipkircdeluy faire feruice, ôed'obeïr
I.TheJfi.4, afa volonté. Orcommekvolonté deDieu
foit noftrekndification , ôc l'obferuation
, Voila
des commandemens diuins : il f enfuit que
celuy qui aime bien fore Dieu, obeiffede
trefgrande affedion à fes commandemens.
donques deux chofesdefqtielks eftans
ainfi merueilleufement bié ioindes ôc cou¬
plées enfemble,contiennent le fommaire de
toute k philofophie Chreftienne. Ce que
tccli,, l'Ecclefiaftique a exprimé , quand il a dit;
s, Les enfans de fapience, font l'Eglife des iuftes»
Ôeleur nation eft l'obeiflànce ôc dile-
dion. L'Ecclefiaftique, dôques, ditk natio
des iuftes eftre obeiffance ôe diledion: afin
quenous entendions, que toutnoftre foin
ôcnoftre eftude doit eftre employé à l'obeif-
fancedeDieu, ôcà fon amour. Car c'eft cc
que les iuftes font toufîours: c'eft là toutle
foin qu'ils ont.c'eft cc dont ils parlent ordi-
nairement:c'eft ce à quoy ils penfent ôc mé¬
ditent iour ôenuid, veillans Ôc dormans:
cek feul eft le principal de leurs foucis Se af-
. faires: ains encores eftiment-ils n'eftre nez,
ôcne viure à autre-fin,qu'à ceh.Dc forte que
toutainfî quel'auare eft entétifà k pecune»
& l'ambitieux aux hÔneurs.-demefme,ceuxcy
f efforcer de toute leur puiffance ôc affeétiô,d'aimer
Dieu, d'obtépererà fes ordon*
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