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II.PP.ED1C POVR IE XVIII. »I M EN.
Mais kiffàns pour le prefent toutes les au¬
tres maladies, parlons feulement de la fpinparalyfie
tuelle Paraly fîe,qui viét à propos au fubied
fpirituel- de noftre texte : laquelle S. Iean Climacus
le, dit eftre k plus mortelle ôc pernicieufe dc
toutes les infirmitez de l'ame , l'appclknt
( ainfi qae nous verrons peu apres ) infenfibilitc
de l'efprit. A quoy f accorde S. Ber¬
nard , qiland il dit > que lc membre ftupide,
endormy , ôc qui eff deuenu infcnfîble, eft
plus efloingné dek fanté, ôcquelc malade
qui ne knt fon mal » eft en plus grand dan¬
ger. EtDicufaceparkgracc, que pendant
quenous traidons de cefte maladie cn vos
prefen.ccs, nul devous nc fen trouue faify.
Car en vain admonefterons nous celuy qui
nefencrien, fi fonefpritn'eflintericuremét
efmeu, pareil qui auiourd'huy arédukfens
Ôc lc mouuement à cc Paralytique: Saind
Greg. Grégoire difant, que, filckindEfpritn'afhomel-iO
fifte au cceur de l'efcoutant, vain ôc fans
fruid eft lc fermondu prefehant. Que nul
donques n'attribue à l'homme, qui fc méfie
d'enfejgner, cc qu'il apprend ôc entend par
,, k bouche. Car f'il n'y a là dedans vn autre
», qui enfeigné, en vain k langue du Dodeur
>» fc trauaillera au dehors. Voik qu'il dit-
Il faut donques fçauoir, qu'il y a vne cer¬
taine paralyfie des efprits , dont la nature fe
pourra congnoiftre par celle de k paralyfie
corporelle. Et pour cc faire il faut entendre»
que comme du foye procèdent les veinas
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