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APRES LA PENTECOSTt. I?i
repentant defes fautes» il obtiendra beau¬
coup plus facilement k remiffio de tous fes
péchez du pere des mifericordes:ce que tek
moingnent ces paroles de noftre Seigneur.
Si vous pardonnez aux hômeskurs péchez,
voftre pere celefte aufli vous quittera vos
debtes. Dont il appert, de quelle yertuôc
puifknceeft k douceur ôcmifericorde,pour
nous faire obtenirk klut ôckremiflîon de
nos péchez. Or que toute cefte parabole fe
doiue rapporter à k deteftation de l'inhu¬
manité, noftre Seigneurie monftre claire¬
ment fur kfin d'icelle, quandil dit: ^tinfit
ty mon pere fiera-il en Veftre endroit ,fit chacun
de vous nepardonne afonfrere de toutfin cnur.
III.
Mais* à fin de déclarer vn peu plus aperte¬
ment cefte fentence de noftre Sauueur» ie
vous veux maintenant demander vne feule
chofe (mes freres) qu'eft-ce que vous tous
defirez fur toutes chofes ? A quoy ie fçay
bien que chacun de vous me refpondra fans
fonger,qu*il ncfouhaite rien plus que d'ob¬
tenir le falut Ôc ia félicité éternelle. Car cô¬
me k dernière fin dek vie humaine foicl'cxtremitéde
toutes chofes defîrables (comme
ce à quoy toutes les autres tendent & fe rap¬
portent; Se que cefte fin ne foit autre chokj
quek klut Se kvie éternelle.* ilf'cnfuit,
que l'efprit bien inftitué ne defire» ou nc
doiue defirer rien plus que cek en cefle vie.
Eftant donques cecy de cefte façon, il fe faut
perfuader, epe cc klut ne peut efire ouuert
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