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ÏI.PR.ÏBÏC. POTR II XXI. BIMlM.'
de fen pouuoir acquitter: ll commanda qu'il
fuft yendu autc fafemme ryfies enfans, ey tuut ce
qti il auoit, Cf quelafommefuft fendue. Or lefirtéiteur,
ayant ouy cefte ordonnance du maii
ftte,fè profiernantkfispieds, lefiupplioit, difint,
*rrfyt-\jpatiencttn mon tndrott, cr te yous tendray
It tout. Mais le Maiftre prenant pitiéitet
feruiteur, le laiffa allet-, ey luy remifiU debte.
En cecy eftmerucilkufementbiendemonftréc
l'infinie mifericorde ôc finguliere bôtë
denoftreDicu: puis que ce Roy, àlafeule
humble fupplication de ce feruiteur, ky a
plus odroyé qu'il ne luy auoit demandé.
Car il ne demandoit finon quelque temps
ôefurfeance du payement, ôcle Roy meu de
mifericorde , luy remet toute k debte. Le
Roy celeftepraccique chacun iour cela mef¬
me enuers les pecheurs,quand les voyant re¬
tournez à luy par humble ôe vrayepenit.cn-
cc, il nc kur donne pas feulement efpace de
temps pour faire pénitence, mais leur remet
auflî tous leurs pechez.laquelle facilité neât¬
moins deremiflîon,doit eftre donnée ôc at¬
tribuée aux playes ôc aux mérites de noftre
première Sauueur Iefus Chrift. Car c'eft cequi refongraee
no ne par tout és efcoks des Théologiens, que
tfi men- Iefùs Chrift noftre Sauueur nous a meritél*
tée par première graceMais ô combien y a-ildeefrneftre
Ieftc philofophie cachée foubs cefte fentensauueur.
ce fi commune ôc vulgaire! Laquelle toute»
fois iene toucheray que bricfuementiÔefeu*
lement pourfaire entendre à ceux , qui on t
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