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ïl.PREDIC POVR IE XIIII. D I M E N.
forte, n'y ayant en elles aucune occafion de
mérite ou d'offefe,pour laquelle il leur doi¬
ue faire plus ou moi ns de bié.Mais d'autant
que l'vn & l'autre efchet au fait des hômes.à
cefte caufe il a diuerfemét foin d'eux.fclon k
diuerfe conditio de leursmerites , ainfî que
le tefmoignét prefque toutes les faindes Ek
pfil.tf. critures. Où le Prophète Royal: Les yeux
(dit-il) du Seigneur font tournez fur les iu-
ftcs,& fes orcillcsattentifues à leurs prières.
Maisla face d'iceluy eftfurlesmalfaifans,à
ce qu'il extermine de la terre leur mémoire.
Et cefte mefme diffîmilitude de prouidence
eft exprimée dés le commencement du liure
pfial.i. des Pfalmes, où le iufte eft comparé à l'arbre
planté fur le bord des eaues courâtes.duquel
ncchcentny les fueilles, ny le fruid: & le
mefehant, à la po u] dre que le vent chaffe de
deffus la terre.Ie lai ffe les autres tcfmoingnages
de cefte mefme matière, qui font fans
nôbre. Cela donques eftant ainfi,les raifons
c-cargumés que noftre Seignr ameine en ceft
endroit, afin denous deliurer des foucis &
-angoiffcsquinousrongétlec
fentprincipalemétauxgensdebien,&font
de grade force & vertu pourles côfirmer.les
côfolcr,& bannir d'eux toutes vaines foheitudes.
Car noftre Seignr monftre bicn,qu'à
euxappartiennét fcsparoles,quâdil ditpêu
a vres:n'atttat pte yoFlre perefiait come yo" aite^
affaire de toutes ces ch^fes-tt à la vérité celuy qui
a Dieu pour pere, n'a dequoy craindre ou
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