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I. PREDIG. POVR IB XX. DIMEN.
-offertes. Et les petits enkns, qui à caufe de
leurpeud'experience, n'ontpoint dc congnoiffance,font,
ainfi que k nature les inci¬
te, ce qu'ils voyent faire à leurs peres ôc meres:
à l'imitation defquels ils font inuitez de
Pamour qu'ils leur portent. Lesarbrilkaux
infirmes ôc débiles ( tels que fonc k vigne,
lc lierre, ôe ks autres femblables ) qui d'eux
mefmesnepeuuentfefleuerenhaut, Ratta¬
chent aux autres qui kur fon t proches, auec
certains petits liens ôc agraffes à eux baillez
deknature: ôefontfouftenusparl'aydede
ceux,quifefleuentkns l'ayde d'autruy.Telle
eft donques, k nature des petits enfans, lef¬
quels ne kchans rien d'eux mcfmes,fuyuene
k guide Ôc conduite des autres, Ceque fi¬
rent auflî les feruiteurs de ce Seigneur, lef¬
quels creurent tous en Iefus Chrift , aucc
leur maiftre.
Mais voyons par quel miracle toute cefte
famille fut amenée à cefte foy. Ce fut pour
autant qu'ils virent k mauuaife ôt perni¬
cieufe fiéure, qui rongeoit le corps de ceft
adokfcent,auoir efté foudainernent chaffée
a f akule parok,n'ayantpeu eftre gueriepar
art, nyparaucunsmedjcamens. Cek don¬
ques, quenulkart,.ny force de nature, n'a¬
uoit peu faire, a efté fait, envn inftant, par
k feule parole & commandement de noftre
Seigneur. Et furent ce? feruiteurs tirez à tel¬
le merueille de ce fi foudain ôc inefpcré cha¬
stement, qu'ils reçongnurent incontinent
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