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APR ES LA P1NTEC O ST E. " IIO
auec les maùuaifes penfeesôc defirs^Defoite
que le plus fouuent, bien qu'ils "icnt (poffi¬
ble ) le corps chafte , ils n'ont pas toutefois
i'efprit pudique.Dont vientque faind Hie¬
ro fine s'efciie, Qui eft celuy quife puiffe va-*
ter d'auoir lecIu rehafter
Maisà fin que les hommes aient k pefte
de ce vice cn horreur,ie n'e diray autre cho¬
fe pourle prefent, finon, que venant l'hom¬
me fur le poind de kmort» dont nul nefe
peult exempter (car qui eft l'hommequiviue>&
qui ne voye krnortî-jà peine fent-il au- Ffi'- *8.
tre crime , quiiuy tourmente plus l'efprit. Ceqmtra
D'autantque les péchez d'orgueil 8e d'aua- v_My r _
ricerc'eft à dire, kcôuoitife Se cupidité def ffione a
ordonnée de richeffes Ôc d'honneurs') foht Iheurede
bien fouuent cachez dedans le c&ur , fans famort,
qu'ils viennent toufîours àfe monftrer, ou
mettre en befongne : mais les ades peruers
del'homme adonné àpaillardife.c'eft à dire,
kpudicitédes femmes corrompue par infi¬
nis moyens , fe vient à cefte heure là princi¬
palement prefènter deuant fes y eux , ôcliiy*
m et dedans le crur vne incroyable crainte
ôc terreur. Auquelinftant à peine l'homme
peult il penfer à autrechofe , qu'à ce qui luy
rcuoquc fon falut en doute. Car il n'eft plus
lors importuné dek concupifcence de richeffes.qui
luy feroiét inutiles ôc fuperflues,
ayant à fortir de ce monde : l'ambition ne
luy bouleuerfe plus l'entendement, puis
qu'il fçait bien qu'il s'en va eftre réduit cn
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