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APRES LÀ PEN TECOSTE. 224
Or cefte loy fe retrouue beaucoup plus par-
fai&enrunt pradiquee en ces nopees icy, ,
.
qu'elle n'eft éscorporelles.Qui eft caufe que
faind Paul did, cc Sacrement eftre grand. , .. ,
Etquefepourroit-ilentendrede plus grad tbeJ'1>
cn cc monde, que l'homme eftre efleué à la
focieté ou participation de la diuinité, ôc
Dieu f eftre defmis ôc abbaiffé iufques à l'hu
milité dc l'humaine infirmité^Car le mefine Ephef.x
Apoftre déclare, quel'Eglifeeftparticipante
de toutes les grâces, dc toutes les richef¬
fes, de tous les dons, ôc dc tous les la¬
beurs dc Iefus Chrift, quandil did, Dieu
le pere l'auoir (fil faut dire ainfi) conui
uifiéc en Iefus Chrift, l'auoir conrefufeitée,
ôc l'auoir faid aflèoir auprès de luy és
lieux celeftes. Qu'eft-ce donques cela, fi
n'eft nous affocier auec Iefus Chrift, par
vne communion de tous biens? Dont il
fenfuit,que des mefmes yeux, auec kf¬
quels le Pere celefte regarde Iefus Chrift,
il nous regarde auflî, efquels il voit l'efprie
ôc l'image dc»fon fils, dépeinte ôc fi¬
gurée. Ce que fignifient encores ces pa¬
roles du mefme Apoftre: Dieu eft fidèle ôc
î.cor. u
tenant kpromeffe,par lequel vouseftesappellezà
k focieté de fon fils.Dekquelle fo-.
cieté auffi faind Iean faid mention en fon
Epiftre. Eftant cefte focieté fort fembla- u le*n"u
ble à celle qui fe pradique entre les mar- j
chans, en laquelle le contrad porte ce-1
ûc loy , qu'il n'y aura en ceft endroit .
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