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APRES tA PËNTEGOSTÏ. 4
Smuritam. .ytutjuelnoftre seigneur refifondant^
luy difi : N'y en d-dpds eu dix de nettoye\) Et oit
font les neuf . Une s'en efl trouue aucun fti fioit
retourné,Crfnait domègloire à Dieu,finon cefi
eflunger. Nous auons en ceft endroict à con¬
templer laiîngulierelargeffe&debonnaire-
téde noftre Seigneur : lequel ne requeroit
autre chofe de ces lépreux , pourle bien qu'il
leurauoit faicl de leur rendre la fanté tant
defiree,que la feule adion de grâces. Car le Eccl.$ol
Sagediétbien véritablement. Il n'eft peint «
dericheffe , qui paffe celle de la fanté du "
corps. Pour laquelle grande rûheffe toutesfois
noftre Sauueur ne demandoit que ce pe¬
tit deuoir & office d'honnefteté. Et n'eft pas
encores cefte mefme bénignité de noftre Sei¬
gneur moindre auiourd'huy,mais beaucoup
plus grande enuers nous, quand nous con¬
férant chacun iour de fi grands & finguliers
bien-faicts,il ne req uiert de nous que ce pe¬
tit feruice , qui eft de nous monftrer memo-
ratifs , ôcrecognoiffans d'iceux enuers luy.
Etque pourroit-il moins requérir de l'hom¬
me ? Quand ayant enduré pour nous tantde
foufflets,tant de liens , tant de coups de verges,tant
de moqueries , & finalement le trefcruel
fupplice delà croix , nous ayant par fa
mort conféré la vie immortelle; il ne nous
demande autre chofe, finon que nous retc-
«»os& confirmons en noftrec vne gracieufememoirc
dece fi grand bénéfice, &
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