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II. PREDIC. POVR IE XV. D1MKNQ
toutes fortes , & d'amener les hommes à k
foy par les trefckirs miracles defes uuures.
Mais l'Euangelifte faind Luc pourfuit fort
à propos la dedudion dece miracle, apres
les deux autres qu'il a recité auparauant:
Dont le premier auoit efték guerifon du
lepreux:lequelnoftre Sauueur apres cc trefexcellentôc
diuin fermon qu'il auoit faid
àfes difciples enk montaigne $ nettoyade
falepre,auec le fèul toucher de fa majn tref.
fàcree .- L'autre , du feruiteur du Centurion,
^''" lequel proche de k mort , futpar k fimple
parole remis en fa première fanté. Apres lef¬
quels enfuit vnautre beaucoup plus eftran¬
ge , qui eft ceftuy-cy , d'vn homme mort re¬
fufeité* de façon qu'en ceft ordre & progrés
de miracles, eft procédé de chofes merueil¬
leufes à autres encores plusadmirables. Car
ce auoit efté beaucoup denettoyer vn lé¬
preux qui eftoitlà prefent, aueclefeulattouchemétdefa
main: plus encores de gué¬
rir vn paralytique abfent, auec fa fimple pa¬
role: mais beaucoup d'auantage fut de re¬
mettre en vie, auec lc feul commandement
de fa parole,vn adolefcent mort.
Comme, donques j noftre Seigneur approchoit
decefte ville de Naim , il fut ren¬
contré dek troupe, & dek pauure vefue,
qui conduifoient au fepulchre le corps de
ce trefpaffé. Orfarencontre , ôc fon feul re¬
gardai* par tout heureux Se faluwire.Caril
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