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I.PREDIC. POVR IE XV" I. DIMÏSj
rcfpondu.Ouy, Seigneur.* il leur dift.- Qu'il
vous foit fait félon voftre foy.- c'eftchofe
claire , quepar ce mot de, foy, eft entendu
vne croyance Ôc fermcperfuafîon dek puif¬
fance de kfus Chrift. Car ce n'eft point le
faid dek confiance, laquelle dépend dek
voionté,de croire que Iefus Chnitpourroit
illuminer les aueugles: mais cek appartient
àk crédulité , qui dépend de la raifon ôc dc
l'cntendcmct. Partantnous dirons fort bic,
commevousvo--.cz, quek motde, foy, és*
Euangiks, quand k ianté,ou l'eutnemét ÔC
acquifition detout ce quenous dcfirôs,luy
eft attribuée, compicndtous les deux: affa¬
uoir, Ôc cefeimeaccord Se confentemét aux
chofes qui font à croire de Dieu Ôc de I efus
Chrift.* Ôc k confiance , qui fè conçoit de k
toutc-puiffànte bonté: combie qu'en beau¬
coup d'endroits il femble , que ce mot fè
rapporte pluftoft à ctfte croyance ôe céfentement
de l'efprit: Ôcenquelquesautres» à
eefte confiance ôc affeurance. D'autant que
ces deux chofes font tellement ioindes ÔC
alliées cnfèmblcquenyk confiance nepeut
eftre, kns k croyance.- ny k crédulité n'im-
petre aucune chofe de Dieu»fans k confian¬
ce: de forte quek grandeur dek confiance
naift Se procède dek perfedio dek croyan¬
ce. Certes, quand nous difons, le me confie
ffoan.xo. en cefteparole de Dieu: ceux defquels vous
aurez remis les péchez» ils leur font remis:
en ce mot de, le me confie, femble que tous
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