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1, PREDIC. POVR IE XIIII. DIME N.
plaifoit à k diuine prouidence.Par laquelle
fentence no ftre Maiftre celefte amplifie merueilleufemcntle
foin de la diuine prouiden¬
ce, duquel il ne veut pas feulement le petit
palfereau eftre exempt.
JAais pofôs le cas, que vous foyez de vous
mefmes fuffifant pour acquérir des biens, Se
vous faire richc.Dequoy vous feruent à ceft
effed la folicitude, les angoiffes,vne mer de
foucis, mille nuids fans pouuoir dormir,
paffees en mille autres foins, qui vous rongëtkpoidrine,qui
vouspoingnétle c,ur
d'autant d'efguillôs,â| qui rendét voftre vie
ennuyeufe Se miferable? Dequoy ( dis-ie)
vous feruent toutes ces chofes d'augmenter
voftre bien? A la veri té,lc trauaild'induftrie,
ôck diligence, affiliez dek grâce & faueur
deDieu,aydét & feruent de beaucoup: mais
dequoy y fèruét les angoiffes & ennuis, qui
ne font que defehirer le cNur? Qui eft caufe
qu'ê ce lieu noftreSauueur ne reprouue pas
le labeur &letrauail,mais les vaines angoiffes&trop
afpres folicitudcs.Toute folicitudeencores
n'eftpas icy defcndue.mais principalemét
celle qui procède de desfiance &
d'incredulité.quâd l'home fe fie plus à foy&
à fon induftrie, qu'à la prouidence de Dieu.
Partit ie ne veux pas que les fainéants & pareffeuxprennét
d'icy occafio depourfuyure
leur pareffe Ôe oifiueté, ôe de fuyr le labeur:
puis que leProphete prononce ceux-là eftre
heureux, qui viuét du labeur dc leurs mains-'
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