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APRES LA PENTECOSTE. J
caufe, que les Ifraëlites ne femàrent point
çn tel deuoir, comme feit ceft effranger 8c
Samaritain? n'eftant pas encores moinsdi-
sne de merueille , ceque vous entendiftes _
?-.- i j î 1 n.' Luc.va*
Dimenchedermer, de celuy, qui ayant efte
volé des brigans, & nauré en fon corpsde
plufieurs playes, fut laiffé là par le Lçuite&
par le Preftre , puis folicite Se guery par la
diligence & debonnairetc du Samaritain»
Qju'eft-ce donques , que noftre Sauueur a
voulu demonftrer,quHndil a ainfi préféré les
infidèles aux fidèles, au faiclde ces offices
Se deuoirs de pictédes ayant à ceft eftccT: i! lurninéd'vne
plus grande fplendeur de falutmiere?
En telles &c autres femblables que¬
ftions,;* peine nous cft-il loifîble faire autre
refponfe que de nous eferier auec 1' \ poftre:
O la hauteffe ineftimabledes richcres delà
fapience, &de la fcience de Dieu,icy?Etcer-^o;w'11"
tesen ceft endroit les faincte Peres nous cnfeignent
à très- bonne raifon, que par les bos
offices du Samaritain nous eft figur:ela vo¬
cation des Gentils. Mais pour mon regard,
i'eftime qu'autre chofè nous eft encores fignifiec
en ce paffage, affauoir que les crimes.
Se péchez des fidèles font beaucoup plus,
griefs ôcenorm' s, que ceux des infidèles: 8c
que pour cefte occafion (ba-n que les vns Se
les autres, offen fans Dieu, fbient indignes
du fecours de fa grace) ceux neantmoins en
font plus indignes, Se plus cflpingnez , qu}
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