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APRES IA PEKTECOSTE. fit
Par le mot de peuple, ils n'entendent pas
quelque ville particulière : mais que Dieu a Dequoy
vifîté, c'eftàdire, conféré de grandes gra- fier*Vn
ces ôcdons à toutle peuple d'Ifrael: don- fi"1
nans à entendre, quela faindeté d'vn fe\ilPerfor,m"
Prophète eft l'heur & la félicité de tout vn£e ° "vn
Royaume. D'autant qu'ils ont en iceluy, par pe^e-
qui ils puiffent demander confeil à Dieu en
leurs affaires: par qui ils le puiffentappaifer
eftant irrité , Se le tourner de rigueui à clé¬
mence & bénignité. Car ainfî Moyfeappai- Exod.}i.
fà-il Dieu enuers fon peuple preuaricateur
au defert. Par où l'on peut veoir, quelle eft
la grandeur & dignité des fainds, ôc quel¬
le grande vtilité reuient aux peuples, de leur
préfence. Dieuauoit promis à Abraham de Gen.io.
pardonnera ces cinq ordes ôc impures édi¬
tez , en faueur de dix iuftes , fil y en eftoit
autant trouue. Dieu promift en faueur de *Aci.fj.
S.Paul» d'exempter & deliuter du naufra¬
ge qui fe prefentoit, tous ceux qui nauigeoient
auec luy. Mais que dirons nous de
cequele Roy d'Ifrael dift à Elifée: Omon 4-ASg-2pere
, mon pere, le chariot d'Ifrael, ôc le
condudeur d'iceluy : C'eft à dire, vous eftes
&feruez au peuple d'ifraê'l de chariot, ôe
de charetier : vous eftes fon rempar» fa de¬
fenfe , ôe fa fortereffe treffeure ôe imprena¬
ble .-Par ce que ce faind perfonnage feruoit
plusàktuition&defenfeduRoyaume,que
tous les chariots 5C cheuàliers, ôc que toutes
les troupes Se armes defoldats qui luy euffét
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