Téléchargement complet de l'ouvrage - Les Bibliothèques Virtuelles ...

II^PREDlC POVRIE XIII. D 1 K E N.
cunes ceuures ny mérites de noftre part,
nous efkrgiffent le falut &la gloire immor¬
telle. Car la manière des hérétiques eft dc
neiamais cheminer par lamoyéne,c'eftà dire.parkRoyalevoyc-maisquedcclinansd'icelle,ils
cherchétordinairemét des deftours
par lefquels ils font contraints finalement
tomber en Scylle>ou en Charybde.Defquels
Ctnef.jQ Labanfutkfigure,pendantquefon gendre
demoura auec luy : lequel choifift de fes
troupeaux toutes les blanches ou les noires
ouailles pour fà part: ôe Iacobne prit que
les tachetées dediuerfescouleurs.qui eftoiét
le milieu entre les deux fortes de toutesnoires,
ou toutes blanches. Nous deuons,donques
, fuir tous ces deux efeueils , & chemi¬
ner parle milieu. Le feul fang du facrifice,
donques, nyk feule hyffope, ne fuffit à no¬
ftre emondation.* c'eft à dire, tous nos la¬
beurs, ny toutes nos auures, ne nous font
affez ( ainfi que les Pelagians fe vantent en
( vain) ny auffi les feuls mérites de Iefus Chrift
noftre Sauueur, fans aucune adion ou coo¬
pération de noftre part ( comme abboyent
frauduleufementles malheureux hérétiques
de noftre temps ) qui toutesfois font d'eux
mefmes plus que treffufEfans, ainfi qu'il
appert au Baptefme des petits enfans, mais
les vns & les autres nous font neceffaires:
C'eft à dire , il nous faut ioindre & vnir
nos trauaux &labeurs à ceux dc IefusChrift.
nos à fes ceuures , nos larmes aux
© Centre d'Études Supérieures de la Renaissance