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APRES IA PENTECOSTE. 207
rien refufé à mes yeux , de tout ce qu'ils ont
defire; ôc n'ay point empefche mon ceur
deiouir de toute volupté. Voiladôques vn
fecond ôc trefgrand figne dek fantéfpiri-
tuelle.
Or lc troifiefme eft de cheminer. Mais Tmfitfqu'eft-ce
autre chofe de cheminer fpirituel- w fig»e
lement, finon procéder ôcs'auancer petit à de la fan
petit de vertu en vertu? Car comme le iufte té fiptriprocede
de foy en foy» ôc dé clarté cn clarté: tuelle.
auffi proccde-il dc vertu cn vertu. Dont ad- rhil.j.
ment qu'à l'exemple de l'Apoftre, l'homme
mettant en oubly ks chofes qu'il a kiffees
derrière luy, s'auanec toufiours à cc quiluy
refte.
Ces trois chofes donques ( comme did
kind Bernard) font les fignes del'homme
du tout guery: D'autant que nul nek pour¬
roit lcuer,s'il n'eftoit allégé du faix defespe
chez .* Ôc ne pourroit porter fon lid,s*il n'a¬
uoit paria grâce de Dieu, recouuré nouuel¬
les forccs.ny chcminer,s'il n'auoit abandon¬
né k lourd fardeau de fes péchez. Par ces de¬
grez,donques, l'homme gUcry, cheminât dc
Vertu en vertu , arriua finalement à ce bon
heur (ayant obtenu parfaideôç entière fan¬
té ) que de veoir le Dieu des Dieux cnSion:
auquel appartient gloireôc empire és ficelés
des fiecles. Amen.
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