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APRES IA PENTEOOSTI. Î47
(lequel préféra vne fouppe au droit d'aik
, nèfle , ôe à la benedidion de fon perejperuertiffèntôeréucrfent
tellement cc bon or¬
dre, qu'ils metiet au plus haut rang ks cho¬
fes plus viles>ôe qui dqiuét marcher ks der¬
nières, ôc au plus bas celles qui font lcsplus
dignes ôe prec.ieufes.Et en ceft efprit ôc af¬
fedion defreigléc j ils préfèrent ks richef¬
fes de ce monde, Se ks commoditez de leur
corps, à Dieu, ôe au klut de leur ame:
quand , pour quelque petit lucre ou pro¬
fit temporel, ils* ne fe foucient, ny d'offenkr
k maiefté de Dieu, ny de trahir le klut de
kur ame, Et quepourroiton veoir déplus
indigne quecek'Delà vient» quefide for¬
tune ils perdét quelque argent, ou quelque
profitais creuentiils ktourmétent.& quel¬
quefois encores fe pédent de defefpoir : lef¬
quels toutefois pour auoir perdu ôc Dieu,
ôc kur ame, non feukmentne fen donnent
point de peine,maîs le plus fouuét fefiouïf-
fent ôc glorifient d'auoir mal faid .-
fil neleur chaloit , ny de l'amitiéde Dieu,
comme
ny du klut de leur ame, ou que cek ne ks
touchaft en rien. Quefi vous venez à crier
apres eux, ôc leur dire:Confideres, confidercs
,ic te piic, pauure hôme,quekgrandeur
ôc hauteffe de Dieu », ôck falut de ton ame
requicrent,que tu les tiénes au premier rang
en ton cÏur: regardes quel defreiglemenc
c'eft, que de mettre les plus baffes, ôc plus
viles chofes au deffus des plus nobles ôe cx-
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