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APRES IA PÏNTHCOSTE. p
&prophana , y bruflant des os des morts.
Cefte craintc,CG zèle, cefte seligion le admi-
ration fut engendrée & conceue eà Con cfprit,dek
feule apprehenfio & congnoiffan¬
'
ce qu'il eut delà grautte* Se indignité du pè¬
che mortel. O qu'à larnieanc volonté (mes
freres) nouspcufîions auiourd'huy vous rc*
prefènter deuât les yeux lamalieedu peché»
auec vne telle éloquence & dignité dc paro¬
les , qu'elles peuflènt faire diftiller en vos
ceurs, pat vnefouueraùie grace Se bénéfice
de Dieu, le mefme zèle, lamefme haine du
ficche.&lamefmercligion & reuerence de
a diuine Majefté,dôt celuy de cc ieune Roy
fut ainfi foudainemenr remply/ D'autât que
i'ay entrepris de traiter en cefte prédication*
de la malice &grauité du peché mortehnon
pas totalement» mais feulement entant que le
nom de lèpre luy conuient» ainfi quenous
auons did au commencement.
En premierlieu,dôques,nulnepeultdoutcr,quc
la lepre nc foit l'vne des plus griefuesmaladies
du corps humai». Chofe qui CoparaU
cotluient bien fort au peché* mortel, eftant fcn par
(ainfî que nous auons nagueres deduid) difiimili
leplus grand de tous les maux qui fèpour- *f*de,ie
roient feindre ou imaginer en vn entende- la malice
ment. Dont vient, que fi ie voulois vous "ipetbe,
demonftrer la grâdeur de fa malice parquel- AUtt j**
que comparaifon,ie ne trouuerois rien entré *orfi* de
toutes les chofè*cr««esdc Dieu, que la feule ^ieii*
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