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APRES IA PENTECOSTE. \6f
nous traiderons de l'ordre que l'homme de
bien doittenirà les pradiquerôc embraffer,à
fin de bié reigler ôcordôner fes maurs,
ôefavie, ainfi que uous auons did n'ague-
*
res.
Or noflre Maiftre celefte refpond à cefte
queftion cn l'Euangile duiourd'huy,quand
il di¤t:Tu aimera* le Seigneur ton oieu de tout ton
c'ur,ôec. Voila le trefgr*nd,ey premier comman¬
dement. Lequel eftablit ôc met la charitéau r|,.,v»
i- r i n i Lsartte.
premier lieu, kns laquelle toutes lesautres
nuures font mortes , fans forme , ôe dc nul
mérite. C'eft dôques cefte vcrtu,que l'hom¬
me de bien doit chérir ôc pradiquer fur tou¬
tes les autres: la préférera toutes:àicelle dref
fer toutes fes adions, Ôc la demander à Dieu
auec prières continuelles.Quicftcaufe,qiic ~ f
Moyfe didainfî : Etmaintenant ô Ifrael,
qu'eft-ce que le Seigneur ton Dieutcdcmande>finon
que tu aimes le Seigneur ton.
Dieu, ôc que tu chemines en fès préceptes?
Or pour le regard des chofes, dont la confi¬
deration fertà augmenter ôc accroiftrek
charité-* d'autantque nous en auons traidé \
auScrmonpiecedent»nousnous en tairons
pout le prefent. Mais nous dirons, qu'àk
charitéeftconioinde l'obferuation des c5mandemensdt
Dicu.ainfî qu'il appert de cc obeifface
mefme tefmoingnage dc Moyfe, noftre Sei- auxcirngneur
difant: Celuy qui m'ai me,gardera ma maâemés
parole.Et encores: Celuy qui ames commâ- deDieu.
démens, ôcles garde, c'eft celuy qui m'aime. Ioan 14,
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