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APRES LA PENTECOSTE. l£f
fe gouuerna auprès d'eux dctclleforte, que
ceux qui pretendoient d'obfcurcir ôc déni¬
grer fa gloire, defcouurirent leur honte ôc
vergongne,encourans eux mefmes k note
d'ignorâce, qu'ils vouloiétietter fur faperfonne.Car
noftre Seignr de fa part leurpropofa
vne bien autre, ôc plus haulte queftiô,
leur demandante Qry penfe\Vous du Chrift ? de
qui eft ilfils* ils luy dirent: De Dauid . Comment
donques,dtt-tl,Dauid en efirit l'appelle-ilfonSeigneur,
difant : le seigneur a dit~l k mon Seigneur,
sieds toy a ma dextre. Comment donques l'apptlle-
ilfion Seigneur,fd efi finfils ? Et ils ne peurent re-,
JpondrekceU.Ï?2rt ce qu'ils ne congnoiffoienç
Foint les deux natures du Sauueur & Chrifb
vne, qu'il a du Pere éternel: l'autre, qu'ila
prife dekvierge pour noftre falut. Selon
cefte cy, donques,il eft fils de Dauid : Se fe¬
lon celle là, il eft fils de Dieu , ôc feigneur dç
Dauid. Par kquelle dcraâde noftre Sauueur
ferma tellement kbouche à fes aduerfaires,
qu'ils n'oferent plus de là en auant luy pro¬
pofer aucune nouuelle queftion, de peur
de receuoir encores k mefme note d'if
gnoranecôe d'infamie.Iufques icy fcraaflc****-
parlé dcl'Euangile:maintenant, fuiuant ce
que nous auons promis,vcnonsàefplucheE
ce premier ôc nefgrand précepte del'amour
deDieu,
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