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APRES IA PENTPCOSTE. i/}
îoifibk d- boirr , faire ues beaux deffeins de
t'y en aller, uff toft quetu aurois repris ta
fanté, Ôc de boire de kurs eaues tout ton
faoul.'Et depuis, la lanté t'eftant tendue , ôc
ta foif chaffee auec la maladie , bien que tu
foispaffépres de ce* fonteines , n' uoir eu
vne feule enuie a'en boire: te mocquantde
tes precedens fouha ts ôc dvflcins, ejuife-
ftoient efuanouis quant 5e le mal qui caufoittafoif?Toi
tainfidonques,quek mala¬
die du corps efiant cftee,ks defus aufli ôe les
a.ppetits,qui eftoientengendrez d'icelle,dc*
n eurent efteints Ôc affoupis:ainfi eftant l'infiimitc
Se indifpofition dc l'ame ofleepar
vraye pénitence, tous ces appétits, ôcmau-
u-iifes affedions, que fouloit caufer la mala¬
die du peché, font pareillement oftées .* de¬
meurant de là en auant en vne trefgrande
paixôe tiâquilntéd'efpritjçeluy qui eft ain¬
fi conuerty à Dieu par vne entière, ôc non
faulfe pénitence. Chaffez,donques,mcs fre¬
res, chaffez bien loin de vous ceft erreur ôc
abus : renoncez à tous vices, faites vraye pé¬
nitence^ implorez l'ayde dcDieu,àce que
vous méritiez parce moyen d'obtenir, ôc en
cefte vie, kvraye paix de voftre c.ur ôck
grace de Dieu,ôe en l'autre,k gloire celeftej
piomife aux vrais penitens. Amen.
© Centre d'Études Supérieures de la Renaissance