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H. PRID1C. POVR XXI. D1MP.NC:
eftoit monté vn cheualicr.Et certes parce
cheual d'vn tel poil,nous entendons l'hom¬
me peruers : ôc par celuy qui eftdeffus,le dia-
ble:lequcl tenant cc chcualparkbridede
gouuerne ôc faid tourner comme il ky
plaift. ^ Si donques , en ce cheual.nous pre¬
nons l'homme mefehant , ôc le cheualier,
pour le diable, qui tire à lencontre detoy
les traids de falâgue.ou de fes mains: pour¬
quoy t'aigrias-tu pluftoft à lencontre
du cheual , que contre celuy qui eft deffus?
Car mefmes és tournois ôc courfes de lances,qui
fe font pour exercice , on nc donne
point d'honneur, ainspluftoft blafme àcil,
qui donne au cheual, ôenon pas au cheua¬
lier.
Que fi ceft argument n'a encores affczde
force pour temouuoir, leues vnpeti
les yeux en hault, ôc regardes Dieu, per-
mettant toutes cesnuifanccsôcincommo-
ditez t'arriucr,pour plus grand mérite ôc
falut de ton ame. Car ainfi Dauid , fuyant
-; l'ire d'Abklon,afkilly ôe pourfuiuy dc Se-
I mei , mefehant garnement Se fon enne-
! my , auecvne infinité d'iniures ôc maledidions
, attribua-il ceft opprobre ÔC
contumelic , non tant à celuy qui la proferoit
, qu'à Dieu , qui le permettoit. Le
Seigneur ( dift-il ) a commandé a Semei
Oppro- demcfdirede moy , ôedem'iniurier.Dont
bnumin- vient qu'il dit envn Pfal me .Vous m'auez
fipienu donné à vn fol ôc mal-aduifé , pour me dire
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