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I, PRED1C. POVR IE XVII. D1MEMC.
médation.Car qui veid iamais vne chofe recômandeeauectantde
paroles, ôcauectant
dcfîgnes?n'yayâtlà mot,que cène foiêtautantd'efguillons,ôc
autant de coupsde mar¬
teaux , pour ficher toufiours de plus en plus
auât ce clou dedâs noftre c.ur. Et fembloit
bié eftre affez de dire,Et ces paroles demeu¬
reront en ton cdur. Car eftant ce fiege oc¬
cupé ôc guigné , k chofe eftoit en lieu feur.
Et le Prophète fe glorifîoit , d'auoir mis la
loy de Dieu cn affeurace en cefte fortereffe,
Pfal 118. 1u*dil difoit: I'ay caché vos paroles en mo
J * cfur,à ce que iene pèche point à lencontre
" devous.Neantmoins iladioufte encores,Et
" tu les raconteras à tes enfans. Etnoncontet
encores de cek,ilpourfuit,difant: Tu penferasôc
méditeras en icelles,feâten ta maifô.
Etnedemandepas cek feulement pour le
temps , que le repos domeftique eft plus
propre ôc opportun à k méditation : ains
veult encores qu'eftant par le chemin , tes
piedste portent parkvoye , maisqueton
efprit fonge ôc penfe toufiours à cefteloy.
Et commefi cek eftoit trop peu, il adioufte
autre chofe déplus mcrueilleux:affauoir,en
dormant ôc en tcleuant. Qm eft celuy qui
ait iamais requis vnfi continuel feruice des
hommes _, que mefmes ils n'en fuffent excu-
fez durant leur fommeil?Et certes il ne fem¬
bloit pas , que l'on peuft adioufter quelque
chofe à cecy. Toutefois ceft efprit celefte a
bien trouue encores qu'adioufter après Is
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