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II. PREDIC. PO*VR IEX X. DIME N.
j, ÔC contrarietez. Voila que die Seneque.
Que fi l'office d'vne paternelle diledion SC
prouidence eft d'exercer fes enfans en di¬
uerfes peines ôc trauaux, pourquoy trouuerons
nous eftrange , que le Pere celefte fe
gouuerne enuers les fiens de cefte kçon,lcf*
quels neantmoins il exerce tellement de ca¬
lamitez, que par fa mefme prouidence illes
cn deliure aufsi ? Dont vient cc mot du Pro-
jfal.tf. phete : Les iuftes ont beaucoup de tribula-
tions, mais k Seigneur les deliurera de tou-
tes. Car à la venté C comme dit l'Apoftre
S. Pierre) le Seigneur fçait bien deliurer les
bons de k tentation.
Mais de cefte fentence fe forme vne que¬
ftion, qui n'eft pas à négliger. Pourquoy
Dku.qui deliure fes feruiteurs des maux qui
leuraduiennent, nepreuient»ôc ne deftourne-il
ces mefmes maux, defquels puis apres
il les deliure? Neferoit-cepas mieux fait dc
couper le chemin aux maux, à ce qu'ils n'arfiuaflène
poinc, que deles laiflèr venir, ôc
puislcs ofter? Acecynousrefpondons, que
pluficurs trefgrandsfruids Ôevtilitezreiifeiffent
dc cefte diuine prouidence,ôe difpcfatio.Car
(côme ditrEcckfiaftique)k mife¬
ricorde de Dieu fe môftre plus belle.au téps
dc la tribuktiô.Dôt vien t,q les bôs eftâs de¬
liurez de ces cakmitez,park grâce de Dieu,
efpandenc d'vne trefdeuote affedion , kurs
cwurs cn adiôs de grâces, ôc loiiâges de leur
libérateur. De là fontfortis ces trefpkikns
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