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APRES LA PEMTECOSfS. *;£_{
grand amy qu'il fuft de Dieu, ôc auquel il
fouloitparlerfaceàface, de faire reuoquer
par aucunes prières. Ce qu'il fîgnifia luymefme
par ces paroles.- Et ie priayDieuen Deut.j.
ce temps , difant : Seigneur Dieu, vous auez "
défia commencé de faire veoir à voftre ferui- '«
teur voftre grandeur, ôck trefgrande force "
& puiffance de voftre main, n'y ayant autre "
Dieu, foit au ciel, foit enk terre, qui puiffe "
faire de telles euures que les voftces,ou qui "
fepuiffecomparerà voftre force ôc vertu. le '«
pafferay donques.ôe verray cefte terre fi bô- **
ne delà lc Iourdain, ôc cefte montaigne ex- "
cellente» ôcle Liban. Mais Dieu f'eft cour- «
roued à moy, pour l'amour de vous , ôi ne '*
m'a point exaucé, ains m'a dit.* SuffiTe toy, & "
nc me parles plus nullement de ceft affaire. "
Montes fur le fommec de Phafgé,ôc ieece ces "
yeux de toutes parts, à l'Occident,au Midy, ««
au Septentrion, ôcà l'Orient, ôc regardes: "
car tu ne pafîèras nullement ce Iourdain. **
Voik les paroles de Moyfe: defquelles on
peutrccucillir,combien Dieu eft irrité con¬
tre ceux qui hefitent le moins du monde aa
faid dc fon infinie mifericorde ôc prouidé¬
ce : laquelle hefitation ou douce de ce kind
perfonnage fue remarquée parle coup re¬
doublé far k roche; d'autant que l'eau ne
fortit pointpourlepremier,ains feulement
au fecond.
Les chofes que ie vous ay iufques icy mi¬
fes en auant (mes freres) vous ont,poflible»
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© Centre d'Études Supérieures de la Renaissance