AUTEURS LATINS - latin, grec, juxta - Free
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202 notes.<br />
— 2. Manifestos habeant. Cicéron leur recommande, non seulement<br />
de pénétrer les secrets des conjurés, mais de procurer les moyens<br />
de convaincre les conjurés eux-mêmes, par exemple en exigeant d’eux<br />
des aes écrits comme ceux dont il s’agira au ch. xliv.<br />
— 3. Gallia citeriore atque ulteriore. La Gaule ultérieure ou cisalpine<br />
(en deçà des Alpes relativement aux Romains) comprenait tout<br />
le nord de l’Italie, des Alpes au Rubicon ; l’ultérieure ou transalpine se<br />
bornait, au temps de Salluste, c.-à-d. avant la conquête de César, à la<br />
Narbonnaise (Languedoc, Provence et Dauphiné).<br />
Page 104 : 1. C. Murena. Frère du Muréna pour qui plaida Cicéron.<br />
— 2. L. Bestia tribunus plebis. Ce L. Bestia, quoique tribun, était<br />
sénateur (voy. xvii) ; c’est que le tribunat, charge toute plébéienne à<br />
l’origine, avait fini par être envahi ; à raison de son extrême importance,<br />
par les patriciens eux-mêmes. Auguste était tribun ; et en général,<br />
sous les empereurs, on ne donna plus ce titre qu’à des sénateurs.<br />
— 3. Filii familiarum, fils encore soumis à la puissance paternelle,<br />
et non fils de famille, ce qui chez nous emporterait déjà une idée de<br />
noblesse. Les Latins appelaient pater familias le chef d’une famille<br />
(femme, enfants, esclaves, biens, etc.) : à la mort d’un père, tous ses<br />
enfants devenaient à leur tour patres familiarum, l’enfant qui venait<br />
de naître, tout comme les autres ; mais tant que le père vivait, tous ses<br />
enfants, si âgés qu’ils fussent, restaient filii familias.<br />
Page 106 : 1. Jusjurandum. Il est clair qu’il s’agit d’un serment par<br />
écrit, puisque l’authenticité doit en être garantie par des sceaux.<br />
— 2. Signatum. Les Romains, au lieu de signer comme nous, scellaient<br />
leurs aes, lettres, etc., avec un anneau à emblème qu’ils portaient<br />
habituellement.<br />
— 3. Crotoniensem, de Crotone, ville du Bruttium.<br />
Page 108 : 1. Quarum exemplum. Cicéron cite cette même lettre en<br />
termes un peu différents dans la troisième Catilinaire ; or chez lui la<br />
citation doit être plus exae, faite pièces en mains. Du reste, le sens<br />
est absolument le même.<br />
— 2. Fac cogites. Fac domine tous les verbes de cette phrase :<br />
l’emploi en est familier, et propre par conséquent au style épistolaire.<br />
— 3. L. Valerio Flacco. Chargé, après sa préture, du gouvernement<br />
notes. 203<br />
de l’Asie, il fut accusé de dilapidations et défendu par Cicéron (discours<br />
pro Flacco).<br />
— 4. C. Pomptino. Il devint plus tard le lieutenant de Cicéron en<br />
Cilicie.<br />
— 5. Ponte Mulvio. Le pont Mulvius (ou Milvius), sur le Tibre, à<br />
trois milles du centre de Rome, sur la route d’Étrurie ; aujourd’hui<br />
Ponte Mole.<br />
Page 110 : 1. Obsidunt. Ce verbe, vieux ou poétique à la 3e conjugaison,<br />
est ordinairement de la seconde.<br />
— 2. Timidus dit plus que notre mot timide ; il conserve en général<br />
toute la force du verbe timere, et signifie craintif, lâche.<br />
— 3. Porro autem, mais d’autre part. Porro (πόρρω), en avant,<br />
indique simplement le passage d’une idée à une autre.<br />
Page 112 : 1. Terracinensem. Terracine, ville maritime du Latium,<br />
portait le nom d’Anxur du temps qu’elle appartenait aux Volsques, et<br />
ce nom lui est resté chez les poètes.<br />
—2. Ædem Concordiæ. Le temple de la Concorde s’élevait au centre<br />
de Rome, sur le flanc du mont Capitolin, en face du Forum ; bâti par<br />
Camille en mémoire d’une réconciliation entre le sénat et le peuple, il<br />
avait été agrandi et embelli par le consul L. Opimius après le meurtre<br />
de C. Gracchus. Le sénat s’y assemblait souvent.<br />
— 3 Cum litteris. Il faut ici traduire par le pluriel ; il y a au moins<br />
doux lettres ou aes écrits : le serment scellé, et la lettre remise par<br />
Lentulus à Vulturcius pour Catilina (voy. xliv).<br />
Page 114 : 1. Libris sibyllinis. Les sibylles étaient de vieilles prophétesses.<br />
Suivant la tradition, l’une d’elles se présenta à Tarquin le Superbe<br />
et lui offrit pour un prix énorme neuf volumes de prophéties ;<br />
sur ses refus réitérés, elle en brûla trois, puis encore trois, demandant<br />
toujours le même prix du reste : Tarquin surpris acheta les trois derniers.<br />
Ces livres, qui étaient censés contenir les destinées de Rome,<br />
furent enfermés dans un coffre de pierre, déposés sous terre au sein<br />
même du Capitole, et confiés à la garde de prêtres dont le nombre varia<br />
de deux à quinze, et même à seize sous César. Malgré ces précautions,<br />
ils périrent dans l’incendie du Capitole en l’an 84 avant J.-C. ; mais le<br />
sénat fit rechercher partout les oracles épars attribués aux Sibylles, et