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AUTEURS LATINS - latin, grec, juxta - Free

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210 notes.<br />

on y descendait les condamnés (postquam demissus Lentulus) par une<br />

trappe.<br />

— 2. Cohortes pro numero militum complet. La légion forte de<br />

3 300 hommes à l’origine, avait été portée depuis à un effeif beaucoup<br />

plus considérable, et jusqu’à 6 000 hommes sous Marius. Catilina,<br />

qui n’avait encore que 2 000 hommes en tout, comme on va le<br />

dire, pour former deux légions (20 cohortes) ne pouvait évidemment<br />

former que des cadres destinés à se compléter peu à peu.<br />

Page 162 : 1. Militaribus armis. Quand arma est seul, comme<br />

ici, il comprend généralement tela, les armes offensives. De plus,<br />

l’opposition de militaribus armis à aros, lanceas, etc., explique pourquoi,<br />

au ch. li, l’épithète militaria a été ajoutée à arma atque tela.<br />

— 2. Sparos… lanceas. Piques et dards quelconques, autres que ceux<br />

dont étaient armées les légions régulières, et qui s’appelaient jacula,<br />

pila, hastæ.<br />

— 3. In Galliam versus. On trouve assez souvent cet adverbe versus<br />

ainsi construit avec in ou ad : avec ad, il a fini par former adversus.<br />

— 4. Cujus ne dépend grammaticalement de rien, mais se rapporte<br />

logiquement à l’idée de servitium (troupe d’esclaves) contenue dans le<br />

pluriel servitia (esclaves) qui précède.<br />

Page 164 : 1. Agrum Pistoriensem. Le territoire de Pistorium (auj.<br />

Pistoia), petite ville d’Étrurie, au pied des Apennins.<br />

— 2. In Galliam. S.-ent. Cisalpinam.<br />

Page 166 : 1. Neque ex ignavo strenuum, neque fortem ex timido. —<br />

Ignavus (de in négatif et de gnavus, aif) signifie proprement indolent,<br />

et s’oppose exaement à strenuus. C’est donc à tort que l’on confond<br />

souvent le premier avec timidus, lâche, et le second avec fortis, brave ;<br />

et ce passage est à retenir pour bien fixer le sens de ces différents mots.<br />

— 2. Consilii. La résolution d’en venir aux mains.<br />

— 3. Quoque modo… nequiverim. Non que Catilina eût jamais<br />

eu l’intention de passer dans la Cisalpine ; mais cette contrée eût pu<br />

devenir un lieu de refuge pour lui après l’avortement de ses projets,<br />

s’il n’eût pas attendu trop longtemps des renforts qui ne devaient pas<br />

venir, et laissé fermer pendant ce temps toutes les issues.<br />

— 4. Unus ab urbe : l’armée d’Antonius. Alter a Gallia : celle de<br />

Métellus Celer.<br />

notes. 211<br />

Page 170 : 1. Nam, etc. Dans cette phrase, comme dans toutes les<br />

phrases analogues, nam suppose une assez forte ellipse ; par ex. ici :<br />

(ne craignez pas d’être cernés) ; car…<br />

— 2. Exercitum… instruit. On vient de représenter Catilina faisant<br />

descendre sur le plateau ses lignes en bon ordre (ordines instruos) ;<br />

mais ce n’était qu’un ordre de marche, qui ne diensait pas de former<br />

ultérieurement un ordre de bataille. Donc le double emploi de<br />

instruere n’a rien d’obscur.<br />

Page 172 : 1. Arius. Comparatif pour le positif, comme sans cesse ;<br />

m. à m. plutôt serrées qu’autrement (rather thick, comme diraient les<br />

Anglais).<br />

— 2. Leos et evocatos. On a quelquefois voulu donner à ces mots<br />

leur sens technique, d’après lequel legere se dit de l’enrôlement régulier<br />

des soldats, et evocare de l’appel fait à la bonne volonté des vétérans,<br />

désormais libres de ne plus servir. Cette interprétation est plus<br />

savante que vraisemblable : Catilina n’avait pas de troupes levées régulièrement.<br />

— 3. Armatum est commenté par militaribus armis instrua<br />

(ch. lvi) : Catilina choisit évidemment pour son avant-garde des<br />

hommes régulièrement armés.<br />

— 4. Fæsulanum quemdam. Plutarque le nomme Furius.<br />

— 5. Cum libertis et colonis. D’autres entendent par colonis les<br />

vétérans de Sylla, désignés au ch. xxviii par Sullani coloni. Mais, 1° il<br />

nous semble que, si l’auteur eût voulu désigner ces vétérans, il aurait<br />

déterminé davantage le mot colonis, beaucoup trop vague, sur tout à<br />

cause de sa place auprès de libertis : il était d’autant plus aisé de prendre<br />

le change, qu’au ch. l on a déjà vu : liberti et pauci ex clientibus Lentuli ;<br />

et un peu après : Familiam atque libertos. — 2° Pourquoi Catilina<br />

n’aurait-il pas eu des terres et par conséquent des gens dans ses terres ?<br />

Ne parle-t-il pas de ses possessions (possessionibus) dans sa lettre à<br />

Catulus (ch. xxxv), et tout le ch. xiv ne prouve-t-il pas qu’il était du<br />

nombre de ces gens ruinés, perclus de dettes, qui trouvent pourtant le<br />

moyen de fournir aux plus folles prodigalités ?<br />

— 6. Bello Cimbrico. Les Cimbres, peuple du Nord, s’étaient jetés<br />

avec les Teutons sur la Narbonnaise et menaçaient l’Italie, à la suite<br />

de plusieurs années de succès contre les Romains, quand on envoya

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