AUTEURS LATINS - latin, grec, juxta - Free
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208 notes.<br />
dans un cas analogue, amener d’autres juges à discuter ce décret et<br />
à le trouver inique. Dies, le temps, qui calme les passions, et fait<br />
qu’on voit différemment les mêmes choses à distance ; on dit plus<br />
souvent dans ce sens longa dies que dies seul ; cependant Horace<br />
a dit de même : « Damnosa quid non imminuit dies ? » (Od. III,<br />
vi, 45). Fortuna, la fortune, dont le caprice peut faire que les juges<br />
d’aujourd’hui deviennent demain les accusés.<br />
— 2. Deviis Atheniensibus. Après la vioire de Lysandre à Ægos-<br />
Potamos (404).<br />
— 3. Ea populus lætari. Voy. p. 34, n. 4.<br />
Page 136 : 1. Damasippum. Préteur urbain en 82, il avait fait égorger<br />
plusieurs des principaux sénateurs par l’ordre du jeune Marius.<br />
— 2. Trahebantur. S.-ent. ad supplicium. Duci se construit avec la<br />
même ellipse.<br />
Page 138 : 1. Insignia magistratuum. Les douze haches et les faisceaux,<br />
la robe de pourpre, la chaise curule, etc.<br />
Page 142 : 1. Mihi atque animo meo. Cet animo est, en meilleure<br />
part, le lubidini de la proposition suivante. C’est ainsi qu’on dit : animi<br />
causa, pour la satisfaion d’un caprice, par pure fantaisie.<br />
Page 146 : 1. Habere (d’où le fréquentatif habitare) tenir, occuper,<br />
habiter. On le trouve même souvent chez les comiques au sens neutre,<br />
ou du moins sans régime exprimé : « … Hujus, qui nunc hic habet. »<br />
(Plaut. Aulul. Prol. 5.)<br />
Page 148 : 1. Multo pulcherrumam, mille fois plus florissante que<br />
jamais. Le comparatif eût moins vivement marqué cette supériorité<br />
sur toutes les époques.<br />
— 2. Neque delio neque lubidini obnoxius. En effet, l’homme qui<br />
a commis une faute est souvent engagé malgré lui par cette faute, il<br />
est sous la dépendance de cette faute ou de cette passion (obnoxius),<br />
il n’est plus libre.<br />
— 3. Impetus fiat in vacuam rempublicam. Caton nous représente,<br />
par cette belle image, la République comme une citadelle évacuée de<br />
ses défenseurs, sur laquelle l’ennemi peut se ruer impunément.<br />
Page 150 : 1. Misereamini censeo, etc. Ironie rendue très-mordante<br />
par l’emploi de censeo, forme solennelle des propositions de décret, et<br />
notes. 209<br />
admirablement soutenue par tous les mots de la petite proposition qui<br />
suit.<br />
— 2. Suppliciis. Voy. p. 26, n. 4<br />
— 3. Bello Gallico. Dans une guerre contre les Latins, dit Tite-Live.<br />
Page 152 : 1. Iterum. Vingt ans auparavant, Céthégus avait déjà fait<br />
la guerre à sa patrie sous le drapeau de Marius.<br />
Page 156 : 1. Genus. La famille Julia était patricienne ; la famille<br />
Porcia plébéienne ; mais cette dernière était depuis longtemps assez<br />
illustre pour marcher de pair avec toute autre.<br />
— 2. Ætas. Caton avait 33 ans, César 37.<br />
— 3. Magnitudo animi, beaucoup plus général que l’expression<br />
française grandeur d’âme, indique cet ensemble de sentiments élevés<br />
et de talents qui constitue l’homme éminent.<br />
Page 158 : 1. Nihil largiundo, en n’accordant rien, est pris dans le<br />
sens le plus large du mot : il s’oppose aux trois termes de la proposition<br />
précédente et répond aussi bien à ignoscendo qu’à dando.<br />
— 2. Intentus. Hellénisme pour intentum, si l’on fait dépendre cette<br />
proposition de in animum induxerat. On peut aussi, moins naturellement<br />
toutefois, supposer la construion brisée et ne plus voir dans<br />
les infinitifs neglegere, etc., que ces infinitifs de narration, si fréquents<br />
chez notre auteur.<br />
— 3. Triumviros. Les triumviri capitales, magistrats d’ordre infime,<br />
jugeaient les esclaves et les personnes du plus bas rang, et étaient<br />
de plus chargés de l’intendance de la prison et de l’exécution des<br />
condamnés ; ils avaient des aides, que Salluste va désigner par quitus<br />
præceptum erat.<br />
Page 160 : 1. Tullianum. La prison de Rome avait été bâtie sur le<br />
flanc du mont Capitolin par Ancus Marcius. Tullius y ajouta une partie<br />
souterraine (humi depressus) qu’on nomma le Tullien. La position<br />
de la prison sur la pente d’une montagne explique comment on montait<br />
d’abord (ubi ascenderis) pour arriver à un endroit qui néanmoins<br />
était souterrain. Ce Tullien, qui aujourd’hui forme une chapelle sous<br />
le nom de San Pietro di carcere en mémoire de l’emprisonnement qu’y<br />
subit saint Pierre, était une grande cage de pierre (eum muniunt undique<br />
parietes) que surmontait une voûte : il n’y avait pas d’escalier ;