AUTEURS LATINS - latin, grec, juxta - Free
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2 argument analytique.<br />
été des hommes d’aion, plus jaloux de faire eux-mêmes de grandes<br />
choses que de raconter les hauts faits des autres. — IX. Suite du tableau<br />
des mœurs des anciens Romains. Deux mots résument toute<br />
cette époque : intrépidité, équité. — X. Cependant les succès magnifiques<br />
dus à ces vertus amènent les richesses, et avec elles la cupidité<br />
et l’ambition, qui remplacent tontes les vertus par autant de vices. —<br />
XI. Plus exclusive de tout mérite que l’ambition, la cupidité surtout<br />
exerce d’affreux ravages dans les âmes, à partir du retour de Sylla victorieux<br />
avec une armée corrompue par le séjour de l’Asie. — XII. Dès<br />
lors les richesses seules donnent droit à tout. Aussi ne voit-on plus que<br />
brigandages, gaillages, excès de toute nature. — XIII. Or, de l’excès<br />
qui ruine au crime qui fournit les moyens de se livrer à des excès nouveaux,<br />
la pente est insensible.<br />
XIV. Catilina trouva donc sans peine des satellites dans ce foyer de<br />
corruption. Il recherchait surtout l’intimité des tout jeunes gens, plus<br />
souples à la séduion et ne négligeait rien pour se les attacher.<br />
XV. Perdu de débauches dès sa première jeunesse, Catilina est<br />
soupçonné d’avoir tué son propre fils pour rendre plus facile son<br />
union avec Aurélia Orestilla. Salluste voit dans ce crime présumé l’un<br />
des principaux motifs qui hâtèrent la conjuration.<br />
XVI. Moyens employés par Catilina pour dresser au crime les<br />
jeunes gens. L’état de la société et l’absence de toutes forces répressives<br />
l’encouragent à réaliser ses projets.<br />
XVII. Convocation et énumération des principaux conjurés.<br />
XVIII-XIX. Digression. — Catilina du reste n’en est pas à son<br />
coup d’essai : deux ans auparavant, il a déjà comploté avec Autronius<br />
et Cn. Piso d’assassiner consuls et sénateurs ; le complot a deux fois<br />
échoué. Cn. Piso a péri assassiné en Eagne.<br />
XX. Retour à la seconde conjuration ; discours un peu vague de<br />
Catilina aux conjurés réunis chez lui.<br />
XXI. Les conjurés insistent pour obtenir des renseignements plus<br />
précis. Catilina les satisfait, leur recommande sa candidature au<br />
consulat, et les renvoie pleins d’ardeur.<br />
XXII. Tradition contestée, d’après laquelle Catilina, au moment<br />
d’exiger de ses complices un serment solennel, leur aurait fait boire<br />
un mélange de vin et de sang.<br />
XXIII. Cependant un des conjurés dévoile la conjuration à sa<br />
maîtresse, qui de son côté garde mal le secret. En présence du péril,<br />
argument analytique. 3<br />
on porte Cicéron au consulat.<br />
XXIV. Catilina furieux redouble d’aivité, et recrute de nouveaux<br />
complices dans toutes les classes de la société, même des femmes.<br />
XXV. Portrait de Sempronia.<br />
XXVI. Catilina se remet sur les rangs pour l’année suivante. Nouvelles<br />
trames, toujours déjouées, contre les jours du consul. Résolution<br />
d’essayer de la guerre ouverte.<br />
XXVII. Émissaires envoyés par toute l’Italie. Nouvelle convocation<br />
des principaux conjurés ; nouvelles communications de Catilina.<br />
XXVIII. Deux des conjurés se chargent d’assassiner Cicéron : ils<br />
échouent encore. — Manlius en Étrurie.<br />
XXIX. Cicéron saisit le sénat de l’affaire : décret.<br />
XXX. Bruits divers répandus dans Rome au sujet de plusieurs<br />
soulèvements en Italie. Envoi de troupes sur plusieurs points. Décrets<br />
de sûreté publique.<br />
XXXI. Consternation générale. Catilina au sénat : accueil qu’il y<br />
reçoit de Cicéron et de l’ordre entier : il sort en proférant des menaces.<br />
XXXII. Il part pour le camp de ses complices, non sans charger<br />
quelques conjurés de poursuivre dans Rome même l’exécution de ses<br />
desseins.<br />
XXXIII. Insolent manifeste, sous forme de supplique, adressé par<br />
l’armée rebelle à Q. Marcius Rex.<br />
XXXIV. Réponse de Q. Marcius. — Catilina, pour donner le<br />
change sur le but de son départ, écrit aux citoyens les plus influents<br />
qu’il s’exile volontairement à Marseille.<br />
XXXV. L. Catulus lit en plein sénat une lettre toute différente de<br />
ce même Catilina.<br />
XXXVI. Catilina et Manlius sont déclarés ennemis. Nouveaux<br />
décrets de sûreté publique. — Salluste s’arrête avec tristesse sur le<br />
contraste qu’offre à cette époque la grandeur du peuple romain avec<br />
l’obstination de tant de furieux à couvrir de ruines le sol de la patrie.<br />
XXXVII. En effet, les conjurés ne sont pas seuls hostiles : les projets<br />
de Catilina sont goûtés de toute la populace, des anciens soldats de<br />
Sylla, des fils des anciens proscrits, de tout ce qui n’appartient pas au<br />
parti du sénat.<br />
XXXVIII et XXXIX (1re partie). Digression. Ici l’auteur est amené<br />
à montrer : 1° comment Crassus et Pompée, en rendant au tribunal ses