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AUTEURS LATINS - latin, grec, juxta - Free

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206 notes.<br />

furent pas moins condamnés et exécutés (voy. liii et lv).<br />

— 2. Familiam. Ce mot de familia désignait l’ensemble des esclaves<br />

(famuli) d’un maître ; ce n’est que par extension qu’il est pria parfois<br />

dans le sens de notre mot famille, parce que, chez les Romains, tous<br />

les membres delà famille (femme, enfants, petits-enfants) étaient les<br />

premiers esclaves du chef ou père.<br />

Page 124 : 1. Primus sententiam rogatus. Avant la désignation des<br />

consuls pour l’année suivante, c’était le prince du sénat qui donnait le<br />

premier son avis ; les consuls une fois désignés, cet honneur leur était<br />

dévolu.<br />

— 2. Pedibus in sententiam… iturum. Dans l’origine, les votants<br />

quittaient en effet leur place et passaient du côté du sénateur dont<br />

ils appuyaient la proposition ; de là le nom de pedarii, donné aux<br />

sénateurs qui ne parlaient pas et se bornaient à voter. Nous avons<br />

conservé l’expression : passer à l’avis de quelqu’un.<br />

— 3. Præsidiis additis, referundum. Suivant Appien (Guerre civile,<br />

II, v), Néron voulait qu’on ajournât la délibération jusqu’au moment<br />

où l’on en aurait fini avec Catilina, et où l’on pourrait mieux saisir et<br />

apprécier l’ensemble des faits.<br />

— 4. Patres Conscripti. Forme abrégée de Patres et Conscripti :<br />

lorsque, après l’expulsion de Tarquin, Brutus avait désigné de nouveaux<br />

sénateurs pour remplacer ceux qu’avait fait périr ce prince, on<br />

avait laisse aux anciens le nom de Patres et donné aux nouveaux celui<br />

de Conscripti (enrôlés avec les autres) ; de là l’usage de s’adresser à la<br />

fois aux uns et aux autres par cette formule : Pères (et) Conscrits.<br />

Page 126 : 1. Animus reprend simplement ingenium. (Voy. p. 6,<br />

n. 5.)<br />

— 2. Bello Macedonico… Cette guerre se termina en 168 par la<br />

vioire que Paul-Émile remporta sur Persée près de Pydna : Persée,<br />

traîné avec ses enfants derrière le char de triomphe du vainqueur,<br />

mourut de chagrin, captif à Albe.<br />

— 3. Rhodiorum civitas, quæ populi Romani opibus creverat. Les<br />

Romains, en reconnaissance des secours qu’ils avaient reçus des Rhodiens<br />

pendant la guerre contre Antiochus, leur avaient donné une partie<br />

de la Lycie et de la Carie.<br />

— 4. Infida atque advorsa. Les Rhodiens étaient restés neutres.<br />

notes. 207<br />

— 5. Impunitos. Cependant on leur avait retiré ce qu’on leur avait<br />

précédemment donné.<br />

— 6. Et in pace et per inducias. Qui ne connaît la Foi Punique ?<br />

Page 128 : 1. Parentium est plus rare que parentum.<br />

Page 132 ; 1. Aut metus aut injuria te subegit, Silane, consulem designatum.<br />

L’homme qui allait exercer les hautes fonions du consulat<br />

devait déjà à son titre de se montrer plus préoccupé qu’un autre<br />

des périls publics, de l’atrocité des attentats qui compromettaient la<br />

sûreté de l’État, et de la punition fies coupables. Il pouvait aussi être<br />

intéressé à débarrasser son futur consulat de la présence d’hommes<br />

dangereux ; mais ce n’est pas là la considération présentée dans ce discours,<br />

et quelques commentateurs ont vainement subtilisé sur metus<br />

et timor, entendant l’un par crainte pour l’avenir, l’autre par crainte actuelle.<br />

Quelque fondée que puisse être souvent cette distinion, elle<br />

est inadmissible ici : César suppose à Silanus deux motifs, metus et injuria,<br />

il les discute ensuite, en reprenant l’un par de timore, l’autre par<br />

de pœna, expressions parfaitement corrélatives, dans sa pensée, aux<br />

deux premières.<br />

— 2. Ultra neque curæ… locum esse. Quand César émettait cette<br />

théorie matérialiste qu’il posait hardiment comme une vérité (id, quod<br />

res habet), peut-être mentait-il à ses conviions pour les besoins de<br />

sa cause ; quoi qu’il en soit, il fallait pour qu’il osât l’émettre en plein<br />

sénat, que le faux philosophisme eût fait bien des progrès ; et déjà en<br />

effet Lucrèce avait donné ou allait donner son trop fameux poëme.<br />

— 3. Lex Porcia. Cette loi, portée en 300 avant J.-C. par le tribun<br />

P. Porcius Léca, renfermait deux diositions : elle défendait de battre<br />

de verges un citoyen ; mais elle défendait aussi de le mettre à mort,<br />

et sous ce rapport, elle semble assez mal à propos opposée aux autres<br />

(at aliæ leges, etc.). Un peu plus bas, dans ce même discours, toutes se<br />

trouvent réunies ainsi : Tum lex Porcia aliæque paratæ, quibus legibus<br />

exsilium damnatis permissum.<br />

— 4. Aliæ leges. La loi Sempronia, entre autres, portée en 124 par<br />

C. Gracchus, réservait au peuple seul le droit de condamner à mort ;<br />

et, comme l’accusé avait celui de s’exiler tant qu’il restait une seule<br />

tribu qui n’eût pas voté, la peine de mort était par le fait abolie.<br />

Page 134 : 1. Tempus, dies, fortuna. — Tempus, l’occasion, qui peut,

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