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RAPPORTS ET BILAN 2010 - BCEE

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atifiés par le Comité de direction de la Banque. La structure du portefeuille se<br />

décompose en prêts hypothécaires au logement pour plus de la moitié de l’encours.<br />

En ce qui concerne le portefeuille des prêts hypothécaires au logement, le risque de<br />

crédit est couvert par le processus d’évaluation de la capacité de remboursement<br />

des clients et par l’existence de garanties réelles. Pour le secteur des prêts et avances<br />

aux entreprises, la Banque s’est fixé des procédures rigoureuses pour l'analyse des<br />

dossiers et la prise de garanties. Une attention particulière est accordée au respect<br />

des limites par secteur et par contrepartie. Grâce à la méthodologie de Bâle II, la<br />

Banque peut effectuer un suivi continu des portefeuilles agrégés quant à l’évolution<br />

du risque.<br />

3 COMPTES ANNUELS <strong>ET</strong> COMPTES CONSOLIDES DE LA BANQUE<br />

Au cours de l’exercice <strong>2010</strong>, la Banque n’a pas changé d’approche dans sa politique<br />

de gestion des risques de crédit.<br />

Dans le domaine des marchés interbancaires et des crédits internationaux, dont<br />

les encours sont répartis sur les rubriques bilantaires "Prêts et avances au coût<br />

amorti – Etablissements de crédit", "Prêts et avances au coût amorti – Clientèle"<br />

et "Titres disponibles à la vente – Valeurs mobilières à revenu fixe" où la grande<br />

majorité des contreparties est constituée d’établissements bancaires et financiers,<br />

l’attribution d'une notation interne à une contrepartie bancaire se fait à partir d’une<br />

combinaison d’analyses quantitatives et qualitatives. L’élément quantitatif se base<br />

sur des ratios décrivant au mieux la profitabilité, l’importance des fonds propres,<br />

la liquidité et la qualité des actifs de la contrepartie tandis que l’élément qualitatif<br />

émane de l’analyste lui-même qui tient compte d’éléments non financiers tels que<br />

la part de marché, la qualité des dirigeants et le rating externe.<br />

En ce qui concerne les crédits internationaux à des entités non financières, dont les<br />

encours sont répartis sur les rubriques bilantaires "Prêts et avances au coût amorti –<br />

Clientèle" et "Titres disponibles à la vente – Valeurs mobilières à revenu fixe", la<br />

priorité est accordée aux engagements classés au minimum "Investment Grade"<br />

sur des pays de l’OCDE. Ces contreparties, comme toutes les autres contreparties de<br />

la Banque, reçoivent une notation interne, basée sur des règles similaires à celles<br />

appliquées aux établissements bancaires et financiers.<br />

Les encours de crédit font l'objet d'un suivi du risque de contrepartie et d'un contrôle<br />

régulier sur base d'analyses financières actualisées et de propositions d'ajustement<br />

des limites par contrepartie. La Banque applique également un système de limitepays<br />

pour les pays à rating inférieur à AA. La salle des marchés est tenue de respecter<br />

par instrument de bilan et de hors-bilan à la fois la limite de crédit des contreparties<br />

et les limites de livraison ("settlement limit" et "daily settlement limit"). Ces limites<br />

sont sujettes à révision périodique.<br />

Les investissements en instruments dérivés sont largement réglementés via le<br />

recours aux contrats-types ISDA, qui comprennent des clauses de compensation en<br />

cas de faillite d’une des parties. La Banque s’est assurée un moyen de réduction<br />

supplémentaire du risque en négociant l’annexe CSA des contrats ISDA avec les<br />

contreparties les plus importantes dans le domaine des opérations du hors-bilan.<br />

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